jeudi 1 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis fatigué, grosse journée sur la stigmatisation. On m’a fait parler, ils voulaient savoir en quoi ça m’aidais de m’identifier comme schizophrène paranoïde avec co-morbidité. J’ai répondu que c’était surtout pour aider les autres ceux qui ont de la difficulté à s’identifier et à se rétablir. Je veux aussi démontrer qu’on peut vivre comme un honnête homme même avec une maladie mentale. Voilà la paranoïa qui s’empare de moi, j’ai peur du T.S. qui donne la formation, je crois qu’il s’introduit chez moi quand je suis pas là et qu’il déplace de petites choses pour m’irriter pour m’agresser. Je le vois comme un membre de la gendarmerie royale du Canada pourtant je suis coupable de rien, je sais c’est du délire… Je suis épuisé c’est ce que ça donne quand je respecte pas mes limites… Mon lecteur de Deux-Montagnes me conseille de jamais perdre de vue que la maladie mentale fait des ravages chez moi, des fois je suis écoeuré en estie de cette folie… Je joue pas au fou au contraire je le suis, ce soir je vais m’enfermer chez moi et écouté la télé. Je veux pas faire de mal à personne, je m’implique et j’aimerais qu’on nous dédommage comme entendus. C’est rien de très équilibré ce que je vous écris ce soir, je veux pas faire d’administration je suis pourris là-dedans… Ça c’est vraiment mon senti ma neurasthénie de gars qui a passé une mauvaise nuit. Je crois qu’il y a un gars qui dors dans le parc en face, parfois j’ai ce désir-là de prendre la rue de tout abandonner… Je suis pas d’accord avec ceux qui demandent l’euthanasie, même ceux qui souffrent de démence et d’alzheimer, c’est facile parler de ça quand on est jeune et en bonne santé mais la vieillesse devrais être mieux accueillis. Je pense à l’ami sclérosé mes pensées sont avec lui. Ce matin j’étais très ému de leurs parler de mes textes brillamment lu par Marc Béland. C’est pas tous les jours que mes textes sont mis en valeur comme ça, j’en reviens pas la preuve je vous l’écris encore… J’espère dormir cette nuit les nuits blanches me détruisent, m’épuisent… Je sais, je sais je suis un pauvre fou qui s’arrache la vie avec des mots sortis de je ne sais où… La poésie est partie y’a longtemps, me reste que des mots de mort, des mots de mal, des mots de pal au corps… Je donne la claque pour vous terminer ça dans l’ordre du senti… Ça pas de bon sens je suis quand même pas Walt Whitman, nord-américain oui mais francophone qui se trahis un mot devant l’autre… Bien sûr bientôt la fête nationale, certains vont fêter à coup de tapes sur la gueule debout sur une caisse de bière. Quelques mots encore avant de terminer, j’ai mal, j’ai mal et j’ai peur. Je crois que j’en ai assez fait pour cette année. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

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