Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai été très heureux d’apprendre avec les courriels que vous m’avez envoyé. Je me couche moins niaiseux le soir. Aujourd’hui je vous place une photo de la rue Mouffetard, les bistros leurs terrasses et les étals de fruits et légumes. Je suis toujours étonné de voir que j’ai des lecteurs érudits qui m’aident à apprendre. Remarquez que je suis un peu perdu avec ces vieilles photos de voyage. Cette nuit j’ai rêvé que j’ai déplacé le climatiseur, je l’ai pas fait. J’aime bien les marchés de Paris, je sais ça fait un peu cul-cul mais je discutais avec un ami français stagiaire qui veux revenir après son stage, autant on aime Paris autant ils aiment Montréal. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti cette nuit, de comment je me sens ignorant. Mais non! J’ai pas à me dénigrer… Je peux pas tout savoir, c’est toujours le même vieux dicton «  la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étends » C’est la nuit je suis debout, j’ai fait des cauchemars. Je vous écris, me semble que c’est la rue Mouffetard si vous pouvez mieux l’identifier ce seras bienvenu. C’était mon premier voyage en avion… Tout étais compris je buvais de l’Amaretto à volonté, maintenant c’est plus comme ça mais j’aime toujours prendre l’avion. Café croissant au vrai bistro français c’est sympathique. Moi ce soir malgré toutes les niaiseries que je peux écrire, je crois qu’il faut vivre. Mon senti passe par la douleur, j’ai tellement hâte de partir… C’est toujours la nuit, j’attends d’être étonné par Barcelone et Madrid, c’est des vacances en dehors du système de santé mentale. Je cherche quoi vous écrire, la nuit comme ça c’est approprié pour faire des confidences, ma schizophrénie est moins virulente, je sais pas si on peut dire ça. Je pense aux amis et parfois à ma bêtise, à ce sentiment de ne pas pouvoir aider comme je voudrais… J’ai encore perdu un mot qui qualifie la langue que j’utilise, je crois que c’est syntaxe, ai fermé le climatiseur. Je crois que c’est bien ça syntaxe comment les mots sont utilisés. Je pense aussi à l’étymologie, l’origine des mots je dirais… Ce soir je suis accroché, je cherche un mot pourtant… C’est pas fort cette nuit, j’aimais bien entendre vendre à la criée au marché. Malgré tout j’aime la ville, elle m’a permis de vivre de différentes façons. Lentement le jour se lève, les oiseaux commencent à chanter… J’espère qu’on va m’appeler pour me dire que ma rémunération est prête. Je fais une petite prière pour les amis qui souffrent. Voilà j’y arrive, faute de me faire vivre l’écriture m’aura au moins aidée à vivre. J’espère que vous appréciez. Comme toujours c’est difficile de terminer c’est comme une petite mort, un cri à soi. Je termine avec toujours les mêmes mots, voilà je suis content de savoir que vous êtes là. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard