Bonsoir!
Bonjour! C’est vendredi je me croyais samedi. Le soleil se couche et c’est beau.
Je peux pas vraiment l’éviter, y’a pas de trève encore une fusillade au U.S.A.
une façon dramatique de commencer l’année, ça donne pas le gout d’aller jouer
dehors. Je voudrais dire à mes snowbirds d’être prudent. Je mange des hors d’œuvre…
J’essaye toujours de me coller à mon senti, le ciel d’hiver est turquoise. Ai
parlé au téléphone avec la matriarche, je dis comme elle, faut sortir et pas
trop pensés à ce qui peut arriver… J’ai de la peine j’aime pas quand il se
passe des choses pareilles. Je sais pas trop de quoi vous causer ce soir, mon
monde intérieur à mal, avec des évènements pareils tout le monde va se méfier
de tout le monde, moi qui aime tant les avions et les aéroports et qui déteste
les armes à feu. C’est mon soixantième hiver, j’ai brisé le cycle avec des
vacances à Varadero et du travail à la Guadeloupe. C’était bien un peu de chaleur,
ce soir je porte un pull, il fait froid. C’est la nuit, les gens vont aller
prendre une bière et manger au restaurant, se détendre, moi j’y crois plus à cette
sorte de détente je deviens fou. Je préfère vous écrire même si c’est mon thème
de prédilection. Je sais que vous trouvez ça idiot que j’essais de me « sauver »
par l’écriture mais je suis pas le premier. Si j’arrête je saurai pas je vais
devenir plus fou. J’ai Demain l’hiver https://www.youtube.com/watch?v=3wgG0RNoogk
Robert Charlebois ça m’a pris du temps avant de réaliser que moi aussi je
pouvais y aller dans le sud. Les amis partaient et moi je restais seul à boire
de la bière dans les estaminets montréalais, ça me coutait cher j’avais pas les
moyens de voyager. Pour aujourd’hui je décide de ne pas boire, je pense à la
tragédie de Pearl Harbor un drame de la deuxième guerre mondiale où mes pareils
étaient restés sobres. Si… je suis pas un fifi pour utiliser un mot homophobe,
moi les gays je trouve qu’ils ont beaucoup de courage. Je vous écrirai pas
longtemps là-dessus le goulag occidental est tout près du village, ici je me
sent bien. Il y a si longtemps que je t’attends ma belle imaginée imaginaire.
Je te vois d’ici qui danse pour me dire ce que tu sent ce que tu ressent c’est
bien, c’est beau ton corps usés exprime la grandeur même handicapée. Tu m’excuseras
que je parle de toi parfois tu me manque t’est une amie une belle et bonne
amie, danse danse continue de faire ces pas merveilleux… Voilà de quoi est fait
mon senti ce soir, une femme à qui je pense mais que je suis pour des raisons
que je vous écrirai pas incapable de fréquenter. Elle est belle elle est blonde
et je suis vieux. Je vous laisse maintenant en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire