Bonjour!
Bonsoir! Bordée de neige aujourd’hui dans le goulag occidental. Je pense aux
patins, ce matin y’avait assez de verglas pour patiner sur le trottoir… Dehors
en face de chez moi y’a un vélo détruit dans la neige. J’ai mangé une pomme
elle est pas passée je l’ai régurgité. Je croyais faire un arrêt cardiaque. Ai
discuté avec un voisin qui pense déménager dans deux ans, d’habitude c’est
mauvais signe, ils déménagent et se pètent la gueule en route pour une autre
hospitalisation. Ce qui me passe dans la tête est pas très intéressant pour l’écriture.
J’ai envie de manger un burger et une frite mais il fait pas assez beau pour
sortir… Demain c’est on cause pour la cause de Bell, j’ai lu un article
critique sur cette évènement je l’ai mis sur Facebook, on y parle de travail
aliénant c’est souvent le cas pour les maladies mentale. Je sais pas où je suis
rendu mardi où mercredi, on est mardi… C’est difficile de vivre un jour à la
fois de pas trop faire de projet, faut laisser venir les choses, les occasions
vont surement être là pour le voyage où autre chose. Aujourd’hui je me dénigre
pas, je me félicite, je vaux autant que n’importe qui. Je crois que je vais m’acheter
un cahier pour continuer… Je pense aux amis qui travaillent à l’institut, ils
aident beaucoup de monde. Je sais pas si ils ont le temps de lire mes textes du
goulag… Je lâche pas et m’exprime, il est toujours question du senti pourtant
je suis au neutre je ressent rien, parfois je discute en croyant avoir raison
mais j’ai tort… Y’a ces grandes journées vides, j’ai souvenir de l’époque où j’assemblais
des machines à liqueur douce avec des anglais de Toronto encore là j’avais peur
quelqu’un voulait me vendre une arme que j’ai pas achetée. C’est loin tout ça
je suis chez moi et je garde la paix, je devrais plutôt écrire je reste en paix
ce sont les policiers qui sont gardiens de la paix. Voilà y’a les livreurs de
restaurant qui l’auront pas facile aujourd’hui dans les bancs de neige. Je
commande rien j’ai à manger chez moi… Le four est en marche je vais réchauffer
la bouffe. Je me dis que c’est facile écrire à la portée de n’importe qui, ce
qui est plus difficile c’est d’écrire en suivant des consignes je crois pas
être capable de faire ça. Je sais pas pourquoi j’écris comme ça, je le savait
mais j’ai oublié, c’est peut-être une sorte d’exorcisme, une façon de m’arracher
au mal et de faire « œuvre » utile. Le malheur c’est que je me
souviens pas de ce que j’ai déjà écrit, j’ai la mémoire courte. Si je regarde
en arrière j’ai eu qu’une vie et ce sont toujours les mêmes souvenirs. Y’en a
que je préfère pas mentionner pour ne pas blesser personne. Je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
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