Bonjour!
Bonsoir! Il est un peu tard, j’arrive du théâtre. Je croyais avoir confondu
Bertholt Brecht avec Kurt Weil mais ils ont travaillé ensemble. Beaucoup aimé
la pièce qui m’a fait réfléchir sur la bonté, ça s’intitulais La bonne âme du
Se-Tchouan. Je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire ce soir, y’avait
un pilote de l’aéropostale dans l’histoire, une sorte de bum du ciel, un peu le
diable qui descend du ciel dans la mise en scène opposé à Dieu qui à la fin s’élève
et abandonne la bonne âme… Je vous laisse le soin d’aller voir c’est un deux
heure dix riche en réflexion… J’essaye de revenir sur mon senti, je peux pas m’empêcher
de pensés à quoi bon être bon? C’est pas fort comme questionnement mais je me
sent plus confortable a essayer d’être bon qu’à vivre dans le mal et encore le
mal pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. J’étais assis au restaurant du
TNM, j’entendais rire ces voix féminines, des voix qui m’angoissent que dans ma
folie je ramène toutes à moi… Je racontais à l’ami comment je me sentais quand
je croyais qu’on parlais de moi. Il m’a dis c’est pas défendu de parler de toi.
Je me dis quand on a mis deux minutes sur mon cas c’est beaucoup. Ce soir je
voudrais faire de belle phrase en pensant au passage en allemand de la pièce. C’est
froid c’est l’hiver les gens cohabitent, quelque un se menacent de se couper en
morceau, d’autre de les faire embarquer, c’est je crois ce qu’on appelle la
promiscuité. L’hiver ça prend un abri on s’accommode de pas grand-chose parce
qu’on veut pas se rendre dans un refuge, on couche sur le tapis d’un ami. Ça me
fait réfléchir sur le bon sens de payer son loyer… J’en profite ici pour saluer
deux lectrices que j’ai rencontré ce soir… Je suis là je vous écris et le temps
file, je vieillis au bout de mes vieux mots, les mêmes qui reviennent m’obséder
avec ce que j’appelle mon senti… C’est la nuit silencieuse, y’avait une vieille
flamme que j’ai croisé ce soir, croisé pour constater que c’est bien éteins, ça
brûle plus pas même de la braise, je ne suis plus dans l’atelier du forgeron
qui cogne le fer rouge. Pas fort comme métaphore je vous les signale toujours.
Non! Je me reprendrai pas c’est toujours crû… Ce soir j’ai rencontré des gens
intelligent avec qui j’ai discuté c’était intéressant… Voilà! Voilà! Mon autodénigrement
qui se présente, je laisse tomber j’ai pas besoin de vous écrire ça. J’entends
les camions qui passent dans le goulag occidental… Restais quatre oranges dans
le frigo, j’en ai jeté deux qui étaient
gâtées et j’en ai mangé une, vous voyez c’est ça ma littérature, la nuit, le
frigo et moi. J’ose pas vous écrire de l’humour
j’ai pas ce sens là, quelqu’un disait que je comprends pas les jokes du second
degrés. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine!!!
Bernard
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