Bonsoir!
Bonjour! J’attends, j’attends que le reportage où je suis paraissent à la télé
de RDI. J’ai presque lancée la serviette même si je sais que l’édition du
téléjournal se fait à la dernière minute. Comme souvent je vous écris de ma
nuit, le grésil est pas encore de la partie. J’ai ouvert la télé, il est cinq
heure vingt cinq, je suis impatient de voir ce reportage. Je sais pas pourquoi
c’est si important pour moi. Ils annoncent beaucoup de neige pour les prochains
jours. J’arrive pas à me concentrer, je crois qu’ils vont parler de « Beaver »
mon ancien surnom. J’écoute le bulletin de nouvelles du matin, j’arrive pas à
me connecter sur mon senti, oublier tout ce qui précède. Je suis paralysé, le
reportage seras peut-être au bulletin de nouvelles ce soir. Je comprends pas
pourquoi c’est si important pour moi. Je suis pas romantique, je crois pas être
le genre de personne avec qui ont fait de grands reportages. Y’a plein de
publicités sur la santé mentale et c’est comme si on voulait pas diffuser ce
que j’ai à dire là-dessus. Toujours à la première personne du singulier, je
pense à mon lecteur de Mascouche qui retourne bientôt en Thaïlande, moi j’aimerais
partir pour la Chine mais je crois pas être capable de faire un voyage
organisé, ça fait un peu loin pour aller chercher un petit livre rouge de Mao.
Je vous ai déjà raconté que dans ma grande paranoïa j’avais brûlé le premier
que je m’étais procuré au pavillon de la Chine à Terre des hommes. Ce matin je
suis à bout de vous écrire, je me souviens plus quand j’ai commencé à vous
écrire à tous les jours. Je m’excuse auprès de la dame journaliste je suis
toujours anxieux, je vais attendre. Le reportage je le regarderai sur internet
ce seras pas pire. Je sais je suis un pauvre cave, « Anastasie l’ennuis m’anasthésie ».
Cette nuit j’ai dormis ce matin je suis debout et je vous écris ça en me
demandant pourquoi… J’ai souvenir de cette maison de jeune tenue par des
trafiquants de drogues, je pouvais pas m’y réfugier. Je crois que tout ce qu’ils
voulaient c’est mettre la main sur le chèque de la sécurité du revenu. Viens de
manger une clémentine, plus tard ce matin je vais sortir chercher du lait. C’est
un des textes les plus faibles que j’ai écris, je peux pas parler de l’Asie j’y
suis jamais allé mon lecteur s’y est rendu deux où trois fois… Je m’excuse
auprès de tout le monde pour le reportage comme souvent je pogne le fix sur une
chose et j’en démord pas. Quelques mots encore pour terminer disons que c’est
mon expérience avec Radio-Canada qui me préoccupe, c’est une grosse boîte et je
sais pas qui fait quoi mais je crois que la journaliste va tenir son bout.
Voilà! C’est ça pour ce matin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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