Bonjour!
Bonsoir! Il fait froid, on pense à nos snowbirds et à notre lecteur de Mascouche
en vacance à la chaleur. Pourtant c’est grand soleil la lumière rebondis sur la
neige. Le facteur est passé, je crois que j’ai jeté par inadvertance le
formulaire d’impôt provincial. Je crois pas que j’en aurai besoin mon lecteur
de Deux-Montagnes va faire le rapport électronique. Quand les choses sont comme
ça, ça me dérange… J’ai essayé de trouver le rapport de l’an passé je trouve
pas. Je crois que je l’avais posté dans des enveloppes régulières. Je m’inquiète
parce qu’il y a des montants de TPS et de TVQ qui me reviennent et j’ai peur de
pas les avoirs. J’oublie pas que parler des impôts c’est comme au confessionnal
on garde ça pour soi. C’est pas tellement grave je crois que j’ai jusqu’à la
fin du mois de mars pour le faire parvenir. C’est pas de la grande poésie…J’essaye
de vous distraire de cette folie meurtrière à Québec. Je vous en parlerai pas
longtemps, je prie pour ceux qui sont partis. Les stores valsent à l’air chaud,
les radiateurs chauffent, je suis content d’être à l’intérieur de pas trainer
dans les endroits publics pour me réchauffer. Je suis pas guéris mais je vais
mieux, le fou en moi s’est calmé, la voix s’est apaisée… Je pense aux écrivains
toxicomanes et alcooliques qui ont écrit intoxiqué à mort… Je suis à jeun, le
but c’est d’écrire, pas nécessairement une grande œuvre mais une petite part de
quelque chose. Je suis revenus à mon cahier, c’est autre chose… Lentement le
soleil se couche, se couche beau. Je devrais avoir deux nouveaux textes sur mes
Humeurs culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html peut-être demain. L’hiver les femmes sont
emmitouflées, j’ aime bien quand le printemps arrive et qu’elles se découvrent
lentement, il est un peu tôt pour pensés à ça, c’est pas encore le temps. Le
téléphone a sonné une fois, je sais pas qui c’est, j’ai pas eu le temps de
décroché, c’est peut-être mon lecteur de Deux-Montagnes très occupés. J’aime
beaucoup la lumière à cette heure-ci, un peu passé seize heure. Toujours le
souvenir quand après l’école on jouais au hockey bottine dans la rue c’était
vraiment amusant tous les gars étaient là. Cet après-midi je me disait que c’était
pas très sérieux écrire, je sauve pas une vie avec ça, quand-même tu peux
commencer à écrire plutôt que de te suicider. Je pense que ça marche, l’expression
est importante… Quoi que c’est un long parcours, parfois ça fait mal mais quand
on termine quelque chose on se sent grandis, c’est de la folie mais une belle
folie prosaïque. Vous pouvez rire c’est permis, mon sérieux cache une douleur
que je sais pas comment qualifier. Bientôt ce seras la nuit, un lundi
difficile, je souhaite à tout le monde du repos et de la tendresse. Je termine
encore une fois là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
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