Bonsoir!
Bonjour! La douce pente de l’introspection est absente. J’ai ouvert la porte,
il faisait chaud à m’endormir. J’ai vu
des voyages pour l’Islande à rabais. C’est quand même l’hiver dans ce pays. Je
deviens cruche j’écoute pas les actualités, je préfère vous écrire. Ce matin je
suis allé à la réunion de mon groupe, c’était bien. Y’a quelqu’un qui participe
qui a une maitrise en création littéraire, y’a pas plus éloigné de moi. Dehors
un jeune garçon parle, je sais pas ce qu’il dis… Ai mis la télé en marche… J’écoute
ce que ma voix intérieure me dis, c’est tout mélangé. Ça mène à rien ce soir.
Je mâche de la gomme ça me fait saliver. À la télé des publicités pour les
appartements de personnes agées. Je rajeunis pas je devrai y pensés. Ils
annoncent de la neige pour demain. Je pense qu’il ne m’en reste plus beaucoup à
vous raconter. Je synthonise TV5 c’est les actualités françaises, je coupe le
son ça m’intéresse pas… Comment nommer ces « émotions » qui sont là,
comme toujours je pense aux avions au voyage et la fébrilité avant de partir. J’ai
refermé la porte vous voyez comme je suis plate ce soir. J’ai appris qu’il y a
un certificat de mentor en santé mentale. Je suis trop vieux et j’ai pas la
formation académique pour m’inscrire à l’université, je peux quand même écouter
ceux qui souffrent, la souffrance de la maladie mentale je connais ça. J’aime
pas l’idée des pairs aidants qui donnent l’espoir d’un job. Je veux bien me
rétablir et donner de l’espoir mais je suis pas un centre d’emploi. Je me
questionne sur la pertinence de mettre de l’avant mes valeurs, je pense
toujours à ce milicien si différent de moi au cégep, il rêvait de soldats nazi,
j’ai eu peur, j’avais aucun respect pour lui. Je devrais pas revenir sur le
passé dans le moment je cherche à vous communiquer un état d’être un peu
difficile. J’ai pas mal le téléphone sonne pas, qui peux me montrer à écrire? C’est
toujours du crû, je pense à un mot, ornières, je fais pas de traces. Je me
souviens avoir lu un court texte avec ce
mot là c’était touchant même si le mot étais pas utilisé à bon escient. Je
crois que bientôt je vais commencer à rédiger avec d’autre un texte pour un
autre cabaret poétique. Je croyais qu’il y avait un match de hockey ce soir,
vous lisez présentement quelque chose de pas très inspiré. J’aimerais bien qu’on
me dise le contraire. Je pense aux snowbirds et au chauffeur d’autobus lecteur
de Mascouche qui préparent leurs départ. Je reviens souvent là-dessus, je suis
jaloux j’aimerais beaucoup moi aussi partir… Ils annoncent de la neige pour
demain, une bonne bordée. J’arrive à la fin de mon babillage pour ce soir. J’aurai
donné ce que je pouvais, je suis pas tombé dans le gouffre. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire