Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu. Je présume que vous savez que je
suis debout, je peux pas blogger dans mon lit. C’est toujours plus difficile d’écrire
quand on est à peine réveillé. J’ai souvenirs des filles qui jouent dans la chambre
au-dessus de la mienne, je demande à la matriarche d’intervenir pour qu’elle se
tiennent tranquille et me laissent dormir. Je me souviens plus si j’étudiais où
allais à l’école. Dans l’édifice du goulag occicental c’est tranquille… Je me
demande si y’a des gens sérieux qui fréquentent les bars à une heure du matin.
Je sais qu’on est dans une société libre mais la femme qu’on va rencontrer à
cette heure elle va surement être étrange. Les schizophrènes de ma sorte risquent
de rencontrer une bi-polaire, ça fait des couples dynamiques… Ce matin je perds
toutes mes phrases il a encore neigé. Souvenir d’un appartement de la rue Clark
chez un lecteur, sur un mur y’avait un escalier peint en trompe l’œil… Me
souviens d’avoir essayé de travailler sur la production de la pièce de théâtre
de Léo Lévesque, « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », C’étais à
la Polonaise une salle qui est maintenant le Café Campus et je crois qu’avant
ça s’est aussi appelé chez Swan, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrait m’en
parler, j’aimais bien la mezzanine. Je sais pas si y’a beaucoup d’idylles qui
se sont noué dans cet endroit mais c’était pas bon pour moi. J’en vois une qui
danse, bien, mais à la façon d’une fille dont on a abusé. Le plus lointain
souvenir de bar où d’hôtel que j’ai c’est à Sainte-Jeanne-D’arc au Lac Saint-Jean où la cousine de ma mère
nous avait amené quand on se faisait gardé. C’est vieux tout ça, ça fait plus
de cinquante ans, y’a surement que moi pour se rappeler des choses pareilles. J’ai
jamais aimé me faire garder j’avais toujours peur que mes parents ne reviennent
pas, je pleurais me sentais abandonné. J’aurai quand même survécu à ces petites
morts… Je me souviens aussi que j’avais peur de ces gros animaux que sont les
vaches, c’est un blog fermier cette nuit… Je savais que je me réveillerais pour
vous écrire cette nuit. Faute de culture on traite d’agriculture, je me
souviens des immenses potagers, des deux corneilles jumelles qui venaient
croasser au-dessus de la porte, le métier à tissé et les catalognes que
faisaient la grande tante. Qu’est-ce que j’en fait de ces souvenirs? Ça me
donne quoi de me rappeler ça? Pas grand-chose, je suis allé là une où deux fois
dans mon enfance et j’y suis jamais retourné. Juste des souvenirs crû pas trop
d’abus… Je suis triste comme un bonhomme de soixante ans… Je crois qu’ils
arrosaient la route d’huile pour empêcher la poussière de monter. C’était une
méthode barbare mais à l’époque y’avait pas beaucoup de conscience écologique.
Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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