Bonjour!
Bonsoir! Il fait vraiment froid cet après-midi, je suis allé chez la coiffeuse
ça m’a fait du bien… Y’a quand même une belle lumière dehors… J’ai parlé un peu
de San Francisco avec la coiffeuse, de l’époque des hippies, c’est un bon salon
elle est gentille. J’ai parlé de me faire teindre les cheveux ça semble pas
facile, je vais passer mon tour. Lentement je décongestionne, j’ai regardé l’heure
des départs pour Alcatraz, je vais noter dans mon cahier, ouais! On gèle, les
snowbirds, j’avais oublié comment je les appelais, sont surement bien à la
Nouvelle-Orléans. La chanson dis la Nouvelle-Orléans coule et je veux pas nager…
Je sais pas pourquoi je pense aux carrossiers de voitures, l’odeur de primer de
peinture et l’intoxication… Quand j’ai rien à dire je parle de ça, pourtant littérairement
ça vaut pas une token… J’ai plus de thématique, ceux qui savent écrire se
branchent sur leurs émotions j’en parle beaucoup mais j’y arrive pas… C’est
difficile j’écoute la voix, celle qui est pas schizophrénique, cette semaine j’ai
rédigé le compte rendu du groupe d’entraide. Plus j’avance dans cette écriture
moins j’en ai à dire, mes textes sont des espèces d’avortons qui meurent avant
l’heure. Deux mois encore et c’est les vacances, j’espère que tout va bien
aller qu’aux douanes et à la sécurité ils me vireront pas de bord… Je pense que
si ça arrivais je pleurerais… Pourtant je suis pas en prison, je peux partir
deux semaines, c’est bien… Je pense à l’ami qui l’an passé s’était rendus en Allemagne.
Les voyages c’est mon espoir, ça m’empêche souvent de pensés au suicide, je
veux voir avant ceux qui ont vécu qui ont écrit… Je sais pas pourquoi je pense
au Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell probablement parce que c’était un
grand voyageur. C’est un titre comme ça que j’ai lu, une espèce de roman
mythique, ça fait longtemps, je sais plus je sais pas. Y’avait quelque chose de
l’empire britannique… Si je me souviens bien y’avait une débauche du vin on
étais loin du macaroni fromage, bon ce roman là m’a pas marqué tant que ça, un
peu trop aristocratique… Pendant ce temps-là c’est la veille… Je sais plus
comment nommer ce montant déposé dans le compte des plus pauvre, y’en a
surement qui au bout du rouleau vont aller se défouler en empruntant quelques
dollars… Moi le prix que j’ai à payer ce sont les gens qui entrent chez moi et
déplacent de menues choses… Les journées
commencent à être plus longues, je fais de mon mieux avec ce que je suis avec
ce que je peux. Quelques mots encore, l’auteur à bien mal, parfois il comprend
les itinérants. Sur le trottoir ont peux pas t’envahir… Voilà où ça mène la
coupe de cheveux. J’ai souper je termine comme toujours avec quelque mots en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est ça j’étire pas, je vous souhaite
à la prochaine j’espère!!! C’est finis, au revoir et à bientôt!!! Bye! Ciao!!!
Ciao!!!
Bernard
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