Bonjour!
Bonsoir! Demain c’est déjà la fête des Rois, l’épiphanie, je me souviens que
dans mon enfance la matriarche nous faisait célébrer ça. Elle plaçait une fève
dans un gâteau et celui où celle qui l’avait devenait roi ou reine, c’était
amusant et ça terminais bien la saison des fêtes. Y’avait aussi l’anniversaire
du regretté patriarche encore une fois on célébrait… Dernière fête pour
entendre le regretté parrain à l’accordéon. Voilà et l’hiver allait s’étirer
jusqu’en avril, souvenir d’hiver où y’avait beaucoup de neige j’étais quand
même heureux avant la maladie, je faisais de la raquette et du ski, c’était
facile pour le jeune homme que j’étais de rester en forme plus tard je patinais…
La maladie a jeté une chape de plomb sur mes épaules quand j’ai pris conscience
que le long discours dans ma tête n’arrêterais pas, j’ai eu peur… Maintenant je
me rétablis, je m’excuse de vous en parler si souvent mais c’est important.
Heureusement il est arrivé le rétablissement, parfois j’ai des reculs mais j’en
parle ça allège le tout… Avec un peu de foi le désespoir me quitte, j’essais de
vivre un peu de spiritualité dans ma vie. J’en ai qu’une de vie et elle passe
rapidement aussi bien la vivre heureusement. Je me fait vieux. Aujourd’hui je
me suis reposé ça m’a fait du bien. Lundi les activités reprennent, j’espère
encore participer aux activités du Théâtre du Nouveau Monde je crois que ce
seras au printemps. Je souhaite que ce soit après mon voyage à San Francisco.
Voilà le temps passe, mon écriture est toujours là, j’espère que ça vous plait,
c’est un peu autobiographique, avec mon rétablissement j’essaye de faire moins
de mal… Je crois que mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes seras de retour du Mexique
demain. Parfois je ne sens plus le lourd poids de la maladie mentale, je me
répète, je sais que demain je serai pas obligés d’aller travailler avec des
gens que j’aime pas, de subir la pression du travail à tout prix. Ce que je
vous écris c’est ça mon travail en plus d’essayer d’aider de donner de l’espoir
à des plus jeunes qui souffrent et faire savoir que le rétablissement est
possible. Je sais, le rétablissement passe par le travail, mais souvent on se
rends plus malades en travaillant dans certains milieux… C’est toujours la même
chose on peut pas plaire à tout le monde et à son père, des gens d’une agence
de placement me disais que c’était possible de vivre sans travailler. J’en ai
jamais fait autant depuis que je ne travaille plus officiellement. Je sais pas
pourquoi j’essais de me justifier comme ça. C’est mon fond de culpabilité
judéo-chrétienne… Ce que je ressent c’est du jugement même si le travail est
une torture. Voilà! Je suis encore dans la même thématique je fais mon chemin…
Quelques mots encore pour une chute qui a du bon sens. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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