lundi 28 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’en peut plus de la beauté, je suis désolé me semble qu’une dose d’abject remonterais la valeur de mes crôutes. Je suis un imposteur j’ai jamais su peindre mais j’en ai trop vue de peinture voilà ce qui arrive au prétendant artistique. J’ai trop peur… La neige est pas encore commencé ma « peinture » je devrais la laisser aux autres elle manque de finis, je suis condamné à rien je suis pas assez inculte… Vraiment rien, j’en sais un peu trop un vrai goujat… Je devrais laisser les vrais artistes en paix et moi continuer mon vrai chômage d’ouvrier désoeuvré et sombrer dans la dépression du sans travail… Du niaisage pictural voilà tout ce que je sais faire, je suis incapable de vendre ma « salade » incapable d’auto-évaluation loin des valeurs du cru et de l’enfance. J’ai longtemps pensés à prendre ces « toiles » et les amener dans le parc en face pour y foutre le feu, de la cendre voilà qui complèterais bien « l’œuvre » comme chez les nazis, l’art dégénéré qu’ils disaient pourtant y’avait là parfois l’expression d’une grande et simple beauté… Je vois pas beaucoup d’œuvre qui innove qui met en question l’essence de l’art… Je sais pas ce qu’aurais à en dire l’ami historien de l’art… C’est difficile de faire son auto-critique ce que je fais c’est surtout écrire. Je me souviens qu’avec le praticien ressource à la retraite je me prêtais à ce genre d’exercice , je crois que c’est moi qui lui ai fait connaitre Le ciel de Québec l’œuvre du grand médecin et écrivain Jacques Ferron… Je pense aux petites madames tranquilles qui consultent en psychiatrie, elles prennent des notes et posent des questions, moi je crois que mon travail était tout intérieur, j’avais pas beaucoup de question j’étais la question. J’ai souffert longtemps mais je crois que ça a fait de moi un homme plus solide… N’empêche l’essentiel de ce que je fais passe par l’écriture, j’entends le clavier en écho… Je sais pas pourquoi j’ai Trois-Rivières en tête peut- être à cause des bateaux pris dans la glace. Je me souviens plus vous avoir raconté mon passage au port de Montréal à nettoyer des fonds de calle où à réparer de la tuyauterie les doigts sur le froid de l’acier… Le port je crois pas qu’il y ait un endroit plus froid à Montréal, les quais à Pointe-aux-Trembles. Mes excuses à l’ami historien de l’art mon discours sur la peinture il vaut pas des poux, piquant avec des démangeaisons. Ce sont des tentatives d’expression…  Voilà quelques mots encore pour terminer, je crois que ma « peinture » c’est un exemple de régression, cette nuit je suis tranquille j’ai pas d’hallucination et encore moins de psychose… Je cherche une façon de vous dire pour terminer, hier on me demandait comment allait mon blog, j’ai référé la personne à Google avec mon nom pour qu’elle voie par elle-même. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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