Bonjour!
Bonsoir! J’en peut plus de la beauté, je suis désolé me semble qu’une dose d’abject
remonterais la valeur de mes crôutes. Je suis un imposteur j’ai jamais su
peindre mais j’en ai trop vue de peinture voilà ce qui arrive au prétendant
artistique. J’ai trop peur… La neige est pas encore commencé ma « peinture »
je devrais la laisser aux autres elle manque de finis, je suis condamné à rien
je suis pas assez inculte… Vraiment rien, j’en sais un peu trop un vrai goujat…
Je devrais laisser les vrais artistes en paix et moi continuer mon vrai chômage
d’ouvrier désoeuvré et sombrer dans la dépression du sans travail… Du niaisage
pictural voilà tout ce que je sais faire, je suis incapable de vendre ma « salade »
incapable d’auto-évaluation loin des valeurs du cru et de l’enfance. J’ai longtemps
pensés à prendre ces « toiles » et les amener dans le parc en face
pour y foutre le feu, de la cendre voilà qui complèterais bien « l’œuvre »
comme chez les nazis, l’art dégénéré qu’ils disaient pourtant y’avait là
parfois l’expression d’une grande et simple beauté… Je vois pas beaucoup d’œuvre
qui innove qui met en question l’essence de l’art… Je sais pas ce qu’aurais à
en dire l’ami historien de l’art… C’est difficile de faire son auto-critique ce
que je fais c’est surtout écrire. Je me souviens qu’avec le praticien ressource
à la retraite je me prêtais à ce genre d’exercice , je crois que c’est moi qui
lui ai fait connaitre Le ciel de Québec l’œuvre du grand médecin et écrivain
Jacques Ferron… Je pense aux petites madames tranquilles qui consultent en
psychiatrie, elles prennent des notes et posent des questions, moi je crois que
mon travail était tout intérieur, j’avais pas beaucoup de question j’étais la
question. J’ai souffert longtemps mais je crois que ça a fait de moi un homme
plus solide… N’empêche l’essentiel de ce que je fais passe par l’écriture, j’entends
le clavier en écho… Je sais pas pourquoi j’ai Trois-Rivières en tête peut- être
à cause des bateaux pris dans la glace. Je me souviens plus vous avoir raconté
mon passage au port de Montréal à nettoyer des fonds de calle où à réparer de
la tuyauterie les doigts sur le froid de l’acier… Le port je crois pas qu’il y
ait un endroit plus froid à Montréal, les quais à Pointe-aux-Trembles. Mes
excuses à l’ami historien de l’art mon discours sur la peinture il vaut pas des
poux, piquant avec des démangeaisons. Ce sont des tentatives d’expression… Voilà quelques mots encore pour terminer, je
crois que ma « peinture » c’est un exemple de régression, cette nuit
je suis tranquille j’ai pas d’hallucination et encore moins de psychose… Je
cherche une façon de vous dire pour terminer, hier on me demandait comment
allait mon blog, j’ai référé la personne à Google avec mon nom pour qu’elle
voie par elle-même. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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