mercredi 23 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige encore… La semaine passe lentement, j’ai rendez-vous chez le médecin dans deux semaines. J’ai encore sommeil et toujours peur que le médecin me trouve une maladie grave…. J’essais d’écrire en paix… C’est de mon senti qu’il s’agit, la paperasse de l’impôt arrive pas… J’ai hâte d’avoir ça, je veux pas me retrouver dehors. Cette semaine j’ai retrouvé le lecteur DVD débranché et en dehors du meuble, le téléphone aussi comme si quelqu’un avait fait ça pour me déstabiliser, je me rappelle pas d’avoir fait ça… C’est assez fatigant cette persécution… Je vous raconte ça, je crois que c’est moi qui ai tiré sur les fils avec mes pieds, ça fait partie de la schizophrénie paranoïaque. J’ai des journées plus calmes et d’autre plus agitées ça se passe surtout entre mes deux oreilles. J’ai bien aimé vos commentaires d’hier… Je crois que l’an passé j’étais allé à Madrid et à Barcelone pour ensuite au printemps me retrouver à Lille. Cette année ce seras des vacances à San Francisco. L’institut universitaire de santé mentale de Montréal cherche des pairs aidants, moi j’ai pas assez de formation pour faire ça, je reste quand même une personne en rétablissement. Ils auront beau ouvrir tous les postes pour pairs aidants j’ai pas la formation académique  et il est hors de question que je recommence le calvaire des petits boulots. Je suis un peu vieux parfois ma vie elle est d’une tristesse infinie… J’ai pas souvent envie de rire, encore beaucoup de neige aujourd’hui… Il est pas question que je fasse mon comique, les tracteurs et les camions passent pour nettoyer les rues, j’ai pas envie de m’auto-dénigrer… Je voudrais vous faire plaisir écrire quelque chose d’un gars de bonne humeur mais ça arrive pas souvent. J’avais beaucoup aimé marcher dans Madrid. Hier je parlais peinture avec l’ami, comment il faut laisser les œuvres nous parler nous émouvoir, l’émotion qu’elle procure c’est la justesse d’une peinture. Je peux pas écrire beaucoup là-dessus, je vais vous illustré ça avec le bœuf écorché de Rembrandt, je la trouve dure cette peinture mais elle me parle… Les images de boucheries… Je pense aux végans qui sont surement révolté à la vue de cette œuvre, mais faut comprendre l’époque comment on se nourrissait, la viande on a pas toujours prêté de grands sentiments aux animaux de boucherie. De nos jours faut que ça lave plus blanc que blanc sinon c’est pas bon. Dans cette carcasse c’est difficile de voir une boulette de burger mais ça vient bien de là, j’ai quand même la conscience tranquille, y’en a qui veulent être plus pur que pur… Je reviens au lecteur de DVD c’est bien moi qui l’ai déplacé en m’accrochant les pieds dans les fils… Ça y est presque pour cet après-midi, non c’est pas de la charogne c’est du bœuf dépecé. Voilà! J’en suis à la chute, je termine toujours dans la même tonalité. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

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