Bonjour!
Bonsoir! « Nancy Nancy Beaudoin, Chérie veux-tu être ma, Barbie en vie
veux-tu être ma, Ruby Tuesday ma blonde steadée » Quoi dire de ces vers
essentiellement américain de Lucien Francoeur, le rock’n’roll enflammé, la
passion rock « Fille de nuit lune de miel, Fille de vie parc d’amusement,
Mon char d’assaut mon film de guerre, Mon overdose d’amour ma fin du monde »
On lit, on entend l’amour la passion, une idylle vécu comme un combat viril. «
Nancy Nancy Beaudoin,Chérie veux-tu être ma, Barbie en vie veux-tu être ma,
Maggie M’gill ma blonde steadée » C’est du rap avant l’heure, je pense à
la vrai Nancy Beaudoin, c’est peut-être d’elle qu’il s’agit, j’aime bien le
récitatif « Chat sauvage fille en chaleur, mon char de peau mon sentier d’guerre,
mon overdose de vie ma fin du monde t’es ma sortie d’urgence » il l’aime
elle le sauve, j’ai pas entendue beaucoup de chose du genre c’est très nord-américain
et musical, ce sont les mots d’une culture macho « Je l’aime ma blonde, A
parait ben, R’garde-la aller » Il veut l’avoir la fille la possédée comme
une vedette rock, une culture de possession toute masculine et contemporaine,
un rocker qui fait une prière à sa blonde. C’est un poème chanson, on aimerais
tous avoir écrit ça, l’avoir dit… On peut y entendre une sensibilité de rocker,
c’est difficile d’en parler sans utiliser le même vocabulaire avoir une espèce
de rock attitude, quand même j’y entends une sorte de désespoir, le désir d’une
relation à tout prix. Une poésie des rues aussi de salles de danse des années
soixante. Monsieur Francoeur c’est un maudit bon poète je crois qu’il se démode
pas, cette chanson poème je l’ai toujours eu dans la tête et je pense à Nancy…
Quand même je suis pas certain que les « vrais » rockers ont cette
sensibilité-là. Le rock pour moi c’était la pétarade des motos, les jeans tâché
d’huile et le perfecto… J’ai jamais réussis à en être un, j’étais plutôt un
citoyen. J’étais une sorte de grano… https://www.youtube.com/watch?v=hW-8YUpnZ74
Y’avait une sorte d’iconographie toute
américaine, Lucien c’était une rock star avant la lettre. J’imagine Nancy
Beaudoin blonde avec une grosse poitrine… Une espèce de Marlyn Monroe
québécoise… Je vois Lucien et Nancy dans une grosse Chevrolet décapotable sur
la route sixty-six en route pour l’Amérique et ses petites pilules qui tiennent
réveillées. Je les vois dans un dîner au bord de la route callant des bières
avant de louer un motel pour y passer la nuit, Lucien inspiré sur le bord de la
table écrivant une ode à l’Amérique. En français… Francoeur ça me fait quand
même réfléchir sur le « Sur la route » de Jack Kerouac. Je vois aussi
Francoeur en tutu à New-York, tout urbain… J’en aurai vu des choses dans cette
courte chanson, je termine avec la même chute que d’habitude. Je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots À la prochaine j’espère!!!
Bernard et
Lucien Francoeur
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