Bonjour!
Bonsoir! Je suis à bout, je m’en fais avec le loyer… Je vais changer de sujet,
aujourd’hui j’ai fait prendre ma tension, je crois qu’ils vont augmenter la
médication… Je suis angoissé comme toujours… Je fais chauffer une pizza, un
appel de la travailleuse sociale… À la télé le dernier événement littéraire c’est
la parution du roman de Michel Houellebecq… Je suis à boutte, j’arrête… Me
revoilà, dehors y’a plein de slush et d’eau sur les coins de rues… Je suis
battu, battu… J’ai regardé les actualités, je crois que je vais dormir. Je me
suis couché en fin d’après-midi j’ai dormis un peu. Il est dix-neuf heure trente,
les dépôts ont été fait, je vais me faire un café parfois je sors de mon moment
présent, on m’a dit qu’ils avaient pas besoin de savoir le montant de mes
économies, à la grâce de Dieu cette augmentation c’est plus qu’embêtant pour
les loyers subventionnés. Vendredi prochain je vais rencontrer la travailleuse
sociale elle va m’aider à démêlé tout ça, je vais aussi en parler avec mon
lecteur de Deux-Montagnes d’habitude il est de bon conseil… La première semaine
de janvier est terminée, demain matin c’est l’amusant cahier voyage dans
LaPresse+. J’ai peur qu’on m’empêche de partir qu’ils m’enlèvent tout mon
argent, pourtant je dois rien à l’Office Municipal d’Habitation. Je vais
essayer de revenir à mon senti, j’écris ça et je pense à Proust, je crois qu’il
avait pas de problèmes administratif. J’écoute le long silence que j’ai en moi,
je fais pas partie du lumpenprolétariat, je suis pas un gueux même si parfois j’en
ai l’apparence… Je lâche prise. Le goulag occidental s’est gentrifié on y a
construit des condos. La population est disparate. Au coin de Notre-Dame et d’Iberville
y’a des mendiants jours et nuits… J’ai pas envie de me retrouver là... L’an
passé quand je suis allé à Lille ils croyaient que j’allais en profiter
pour me bourrer outre-mer au frais de la reine en rétrospective je vois ça
comme une sorte de test, c’est surement ma paranoïa… Je vais vous placer une
photo où se passait le congrès… Pour les dédommagements je devrais pas m’inquiéter,
les gens de l’éthique ont trouvé un bon argumentaire. Je me répète je vous ai
déjà entretenu de ça. Je suis encore loin de mon senti, mon revenu c’est un
tout petit peu plus que onze mille dollars par année j’ai pas à m’énervé… Les
faits sont les suivants je suis pauvre et j’essaye d’améliorer mon sort. J’ai
chaud, ai terminé mon café… J’ai de la difficulté à nommer mon angoisse à la
décrire mots à mots, une douleur vive à l’intellect accompagné par la peur
comment qualifier ça voilà mon problèmes. Souvenir du bistro, le soir dans la
gang y’avait une travailleuse sociale qui m’aimait pas, elle avait raison j’étais
pas du monde. C’est loin tout ça plus de vingt-cinq ans, je nourris plus ma
névrose. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
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