Bonsoir!
Bonjour! Minuit trente, je cherche ce que je veux vous raconter. Aujourd’hui ça
va être le rush de la petite économie du bas de la ville, les gens ont faim, d’autre
vont dégrisé remplis de remord parce qu’encore une fois ils ont succombé à la tentation,
c’est un bon jeudi pour les taverniers. J’entends un avion qui passe, première
journées de février, bientôt on va commencer les répétitions au Théâtre de
Nouveau Monde, j’ai hâte. J’entends de la musique de big band style Glen
Miller. Je vais y aller pour de la « poésie »
Au cœur en
trace
L’aimée se
mouille
La soupe
elle touille
Matin mal
marin
Sur l’espéré
bateau
Pris dans la
glace
Embâcler dans
les mots
D’un monde
gelé inconnus
Voilà! Je me
suis couché tôt et j’ai bien dormis, cette nuit comme toujours je vous écris à
partir de mon senti. Je dis merci à mes lecteurs lectrices de prendre le temps.
Je sais pas pourquoi on s’attache à la poésie du poète saoul, comment souvent
quand j’allais dans les lectures publiques, j’avais toujours en tête le temps d’attention
qui est d’à peine dix minutes…
En ces lieux
remplis d’esquire
Qui se
renvoient la balle
D’une fausse
noblesse
Par respect
Pour le
scotch
De sa majesté
Dire! Et toujours dire celui qui panse sa
blessure enfantine, blessure qui lui fait… Mais il pardonne en essayant les
mots muets incompréhensible qui comme toujours expriment la saudite douleur. Je
pense à la visite à San Francisco à l’ancienne prison d’Alcatraz… Y’a toujours
la peur de toucher parce que j’ai dit, de me faire rejeter. Me suis préparé un
café, ce matin j’irai au super marché…
Un gros
beigne, being..
Puisqu’il
faut vivre
Dans l’inutile
Le mot sans
joie
Qu’on attends
pas
Et qu’on
espère
Plutôt rire
J’attends
après mon senti, les mots en laisse comme le mauvais poète que je suis… J’ai lu
tes anciens messages c’est touchant, le temps passe trop vite on a pas le temps
de faire la moitié de ce qu’on dis… On a essayé un petit chantage à l’extorsion
avec les courriels, j’ai rien à cacher et j’utilise pas la caméra, voilà! Je sais
c’est un peu pervers ma relation à l’écriture mais rien pour faire mal à une
mouche. J’aime beaucoup écrire dans le silence de la nuit. Bientôt j’aurai tué
tout mon temps, hier j’ai remarqué que j’avais moins de difficulté à marcher,
ça fluctue ce handicap… L’ami s’est offert pour venir me reconduire à l’aéroport,
je sais pas si je vous l’ai déjà dit mais je préfère de beaucoup attendre à l’aéroport
qu’à l’hôpital, y’a moins de malades, c’est beaucoup moins urgent. J’ai changé
mes lieux d’attentes c’est étrange ça va mieux, deux mois encore et je pars… Je
pense au coût d’une hospitalisation versus un départ en voyage… Étrange j’ai un
sentiment de voyage européen. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Comme toujours j’aimerais vous revoir à la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
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