Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui il neige, moi j’ai un drôle de rhume, toux et congestions.
Ce matin j’ai téléphoné à la pharmacie pour faire synchroniser mes médicaments
semble que c’était o.k. on m’a demandé si je voulais une livraison le matin, j’ai
dit oui, il est presque une heure et j’ai rien reçu. J’attends le téléphone de
l’étudiant en pharmacie on a programmé ça pour une heure, je vais répondre à
ses questions… Dehors il fait très froid, je m’abstiens de sortir et de
rencontrer des gens je suis contagieux. L’étudiant viens de me téléphoner, j’ai
répondu à ses questions sur la communication avec les professionnel, je sais pas
trop comment vous écrire ça j’ai eu en général de bon rapport avec eux, à part
peut-être ce psy à l’urgence y’a longtemps qui m’a demandé si je voulais le
sucer… Je sais pas si ça aurais été pertinent pour son projet que je lui parle
de ça, faut dire qu’à l’époque j’étais pas très très rétablissement... En santé
mentale les psychiatres ont beaucoup de pouvoir entre la parole d’un psy et
celle d’un malade on va souvent privilégier celle du psy. Vendredi congestionné
et enrhumé, les soins en psychiatrie c’est comme ailleurs tu peux rencontrer
des gens avec qui tu t’entends pas… Je me souviens des premières années où j’ai
reçu des soins je parlais pas beaucoup. Changement de sujet, dans l’avion pour
San Francisco y’a le WIFI et c’est pas très cher, je vais essayer de m’en
servir sinon y’a l’écran de divertissement… Je suis pas vraiment dans mon
moment présent. Les snowbirds sont partis ce matin, ils vont faire un beau
voyage… Je sais vraiment pas quoi vous raconter, dehors c’est tout blanc en
face y’a un taxi qui attends… Je sais pas si je vais téléphoner encore une fois
à la pharmacie, voilà un endroit où je veux pas me battre… Dehors y’a une
voiture de livraison de la pharmacie mais c’était pas la bonne, je vous fait
pas de la grande littérature… Tout à coup je suis à bout, c’est souvent mon
écriture, les pompiers passent. Je suis pas triste mais y’a cette saloperie de
toux… Souvenir de cette femme cruelle qui habitais avec nous et qui riais de
moi parce que je trouvais du réconfort à écouter Francis Cabrel. C’est vieux
tout ça, ça fait presque quarante ans. J’ai finis par me faire un nid… J’arrivais
pas à garder un logis pour les raisons que vous connaissez tous. Je pense à ce
fonctionnaire de l’assurance chômage qui m’avait menacé de poursuite parce que
j’avais travaillé et retiré des allocations chômage. Pardonnez-moi! Ce que je
me propose comme ligne de conduite c’est de ne demander rien à personne. Je
termine sur des phrases pourries avec ce rhume qui me lâche pas, voilà c’est la
chute l’épilogue et je tousse à m’en arracher les poumons. Je termine comme
toujours en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! Ce serait apprécié de
vous revoir à une prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard
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