Bonjour!
Bonsoir! Je suis amoché j’ai un gros rhume. Je reste chez moi je veux pas le
passer à d’autre. Y’a une petite neige qui tombe, je fais un peu de fièvre, j’ai
froid, j’ai mis un chandail… Souvenir d’un ancien voisin qui avait froid même à
plus trente. Je crois que c’est parce qu’il avait abusé des médicaments, des
Ativans… Un anxiolytique de la famille des benzodiazépines, je pense que ça
avait attaqué son système nerveux… Bon! Cet après-midi je me prends pour un
pharmacien, le gars portait toujours une petite laine… Aujourd’hui aussi je crois que le facteur à
rien laissé… Un cabinet de voyant viens de téléphoner, je leurs ai dit que ça m’intéresse
pas. Hier je crois avoir croisé deux autres de mes anciennes blondes. Je suis
très mal-à-l’aise aujourd’hui… Les voyants c’est pas très bon pour la paranoïa.
Je sais ce qu’ils veulent c’est de l’argent, je vie pas dans un monde où on
fait des cadeaux. Je veux pas me faire embarquer dans rien, mon lecteur de
Deux-Montagnes pourrait peut-être m’indiquer comment éviter ça… Je m’isole je
veux pas passé cette fièvre à personne, je me répète… Pourtant j’ai eu un
vaccin, ça doit être une autre souche. La neige se fait plus dense, comment
vous dire pas moyen d’avoir la paix. Je crois que c’est due à ma présence sur
les réseaux sociaux. À un moment va falloir que je pense à arrêter pourtant
quand je termine un post je suis content, ça fait partie du mieux que je peux
faire. Demain j’ai une réunion du comité des usagers de l’institut, ça devrais
pas être long. Ils font des travaux dans l’appartement du dessus, l’ancienne
locataire à ce qu’on m’a dit est maintenant itinérante… La maladie l’a emportée
elle avait cessé ses activités. Y’en a pour qui la vie est dure… Y’a beaucoup
de circulation automobile… L’ami sort de l’hôpital cet après-midi, je suis bien
content. Lui aussi était harcelé par le « voyant », on répond pas
parce qu’on sait que c’est croche. J’ai
rien à vous raconter je cherche, je me vois fiévreux travaillant à la shop… Y’a
aussi tout ce temps dont je vous ai pas beaucoup parlé où je travaillais à l’atelier
de moulures et de portes, je me vois recevant où préparant les commandes
parfois le samedi. Je me débrouillait pas mal avec le ruban à mesurer. C’est
finis tout ça, j’étais encore malheureux… J’ai connus le calvaire des jobs. C’est
étrange c’est comme si c’était hier… Écrire voilà ce que je fais en essayant d’aider
vers le rétablissement, souvenir d’une infirmière à la clinique de
Sainte-Thérèse qui reprochais au psychiatre de soigner avec des médicaments
mais de ne pas écouter l’expression de mon malaise. Je partais de Terrebonne en
auto-stop pour me rendre à cette clinique. À l’époque y’avait pas d’hôpital ni
de clinique psychiatrique. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour une vrai chute!!! À la prochaine!!!
Bernard
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