Bonsoir!
Bonjour! J’entends un gars qui crie dehors ce soir je tente la poésie
Comme une
ombre
Jetée sur la
neige
Ne demandant
qu’à fondre
Avec musique
Et arpège
Une symphonie
de glace
Qui brûle et
trace
Écrire populasse
Ignorant crasse
Dire prend
place
Voilà, c’est
très court mais ça demande beaucoup. Je pense pas que ce soit très bon…
Entre mais
entre
Et dis la
douleur tendre
Du mal
infini
Lire l’angoisse
Tu ne veux
pas
Puisque la
mort
T’épuise
comme les rats
J’aimerais bien
écrire de la belle poésie, c’est difficile, je pense à l’ami très malade à l’hôpital
au téléphone sa voix étais faible… La difficulté c’est de continuer de se
battre, tomber et se relever. Les snowbirds s’en vont bientôt ils vont faire
des milliers de kilomètres. J’espère que ce seras un beau road trip… Moi je
suis en vacance le premier avril, je pars pour San Francisco, j’ai hâte… Déjà
mercredi, c’est la nuit, je me suis couché tôt et j’ai très mal dormis. J’ai
vomis je crois que c’est l’angoisse… Cette nuit y’a une odeur de B.B.Q. de
viande fumée, je me croirais au restaurant chez Jano rue Saint-Laurent avec ses
grillades portugaises, du lapin, des sardines et de l’agneau voilà le choix… Je
sais que les « vrais » intellectuels rient de moi, eux ils ont les
livres moi j’ai que le blog le combat est inégal, je suis pas passé par l’épreuve
de l’édition pour eux cette machine c’est pas sérieux… J’ai réussis à me
réveiller.
L’inconscient
je vous le laisse
Sans savoir
On fait de
mauvais vers
C’est même
pervers
Mortel maladif
Purgé de la
connaissance
La peau
tatoué
Comme un
parchemin
Et les
créatifs rient, ils ont le savoir universitaire moi je suis toujours complexés,
je me fais tout seul. Viens de regarder les batteurs, les tapeurs de peau, c’est
impressionnant… Aujourd’hui je crois que je vais sortir m’acheter un cahier
pour prendre des notes pour le voyage. Relire tranquillement le guide Ulysse. J’aimerais
recevoir du courrier pour compléter mon bail, mon lecteur de Deux-Montagnes me
dit que c’est de la procédurite que c’est comme ça pour tout le monde. Je suis
plus tellement « poétique » je vais y aller avec mon senti…
Mon senti c’est
aussi ça…
Au bout du
malaise
J’accoucherai
pas d’autre chose
Que ça
Des mots des
mots
Comme une phlébite
Bouchent l’artère
Avant d’arriver
À la mort
Voilà! Je
crois que ce seras ça pour la « poésie » cette nuit. J’ai une drôle d’émotion
je me sens comme dans un café cosmopolite de la rue Saint-Laurent, un autre
dirais que j’arrive en ville… J’ai faim, je termine ça et je mange. Je vous
emmène encore avec moi pour quelques mots. Je sais pas comment je vais
illustrer ça… Je croyais pas être encore capable d’écrire. Comme toujours je
termine avec la même chute en espérant que tout ça vous a fait plaisir. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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