Bonsoir!
Bonjour! Je croyais être plus avancée dans la nuit. Je vous remercie pour vos
commentaires sur le post précédent… Je trouve pas quel propos vous tenir. La
semaine débute à peine, je croyais être déjà vendredi. J’ose pas envoyer mes
écrits chez un éditeur le format s’y prête pas beaucoup. Prose poétique? Je
sais pas, ça peux avoir cet air. Je sens toujours cet urgence d’écrire. J’arrive
pas à prendre mon temps… Dimanche dans le métro j’ai rencontré le fiancé d’une
chanteuse que je « connais ». Je sais pas si l’ami historien de l’art
a réussis à réparer son ordi. La femme avec qui j’ai jasé hier me disait qu’elle
avait des démangeaisons, j’ai oublié de lui demander si elle avait pas des
punaises de lit… Punaises, coquerelles morpions voilà les maux qui menacent les
malheureux dans la misère noire ça se soigne pas avec des antipsychotiques et
les propriétaires sont souvent irresponsable, heureusement chez moi c’est
salubre y’a pas de bestioles… Y’a que de cette façon que je connaitrais la
rechute et encore… Encore un peu plus
que quatre mois et c’est le départ pour San Francisco je crois que ça va passé
très vite… Je retourne à mon senti, la dame avec qui hier j’ai jasé
schizophrénie m’apparait après coup un peu trop « vivante » pour un
début de schizophrénie. Si j’étais elle je chercherais un second diagnostic… On
peut pas être volontaire comme ça avec une maladie pareille, s’attendre à ce
que ça passe comme un rhume pendant que vous êtes battu et que ça bousille votre
vie, sans trop savoir comme ça je dirais que la dame est borderline,
personnalité limite. La schizophrénie c’est un diagnostic fourre-tout dont on
abuse… J’entends un avion réacté qui passe… Je vous écris ça et après je regarde
l’émission sur l’aéroport de Dubaï que j’ai enregistré. La dame semblait pas
saisir que cette maladie là c’est pour la vie hallucinations comprises, et c’est
vraiment pas agréables cette voix qui nous parle nous traite de moins que rien,
c’est pour ça que j’écris je vais plus vite que la voix lui donne une
direction. Je crois qu’elle voulait me faire mal en me disant qu’elle avait des
démangeaisons que je me réveillerais et que j’en aurais aussi. J’ai dormis un
peu, je salut mon lecteur de Deux-Montagnes au cas où il lirait cette nuit. Je
pense au froid qui est là aux itinérants qui ont vraiment pas besoin de ça.
Voilà! J’arrive à la chute ne lui souhaite que du bien à la dame, de toute
façon le bas de la ville est remplis de gens souffrant de maladie mentale ça
simplifie la vie quand on a besoin de recevoir des soins, où d’avoir des
services. J’aime pas beaucoup l’adjectif normal, je crois que c’est une
question de culture, une façon d’aborder et de tolérer le mal. Je termine
là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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