Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui y’a de la neige… Je crois que l’intervenante est malade.
Je suis chez moi, le midi j’ai sommeil plutôt que de faire la sieste je me suis
fait un café. Les voisins écoutent du rock métal, c’est vraiment la fin du mois…
Je pense beaucoup à mon voyage… Y’a des gens quand ils me rencontrent ont des
convulsions, je sais ce que c’est j’en ai eu quand j’ai rencontré Dan Bigras
dans une conférence, c’était la dernière fois que ça m’est arrivé… Trop
impressionné par quelqu’un et essayer de se calmer les nerfs ça donne l’effet
contraire. Je pense à la jolie médiatrice culturelle, toute calme… C’est tôt
cette année pour la neige, je fais pas de sport d’hiver je me contente de
marcher j’ai trouvé mon rythme. Je vais essayer de le garder jusqu’à ma visite
à San Francisco, j’ai hâte de voir les murales entre autre chose. Encore deux
jours et la pension arrive, après y’a encore quatre mois avant le départ… C’est
pas très bon pour un gars qui essais de vivre un jour à la fois. Sur la rue on
voit plus de tacot, de minounes, les voitures sont toute bien entretenues. Bon! Je pense à mon bôf qui me trouve fatigant
avec mon écriture, il ne me reste que ça, j’ai cessé de faire de la peinture je
préfère la poésie et la prose. Ce matin j’ai essayé de relire le guide de San
Francisco, j’en ai lu une petite partie… Bientôt on va m’inviter à la radio
pour parler du livre les fous crient au secours et de sa résonance aujourd’hui,
ma vision de patient-partenaire. Hier je pensais à mes interventions au comité
éthique et rémunération, je vois bien mes limites dans ce monde de cadre
universitaire, mon langage est assez rudimentaire. Téléphone de l’ami, on est
tous les deux mêlés… La grève de la poste est terminée, je me rappelle d’une
époque où on postais pas de lettres parce que c’était sous juridiction
fédérale, fallait tu être niaiseux… Souvenir des chèques de chômage dans la
poste, j’attendais impatiemment le facteur, y’avait aussi cette obsession téléphonique
où à toute les deux semaines je téléphonais pour savoir si on m’avait posté mon
chèque, c’était de l’anxiété… Je suis pas fier de la vie que j’ai mené, sans
boulot sans métier. J’essais d’aller en profondeur dans mon senti. Je sais pas
si il y en a d’entre vous qui sont sensible. Le monde du travail permet pas l’expression
de la sensibilité, je me rappelle je pleurais assis au banc et personne s’occupait
de moi on en avait rien à foutre… Ce que vous lisez-là c’est une production à
mon rythme, je pense au gérant de l’usine… Je me fait vieux, ils ont eu raison
je suis pas devenus autre chose qu’un bum quoi que j’ai essayé de respecter mes
valeurs. Voilà! Je termine encore une fois avec la même chute. Je vous remercie
comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
P.S. Je cherchais un
mot c’est principe, semble que je les connaissait pas.
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