Bonjour!
Bonsoir! Je trouve pas mon senti, je pense à tous ces artistes que j’ai croisés
et qui sont devenue autre chose. Eux aussi leurs vies se terminent et ils
auront mis l’art de côté, je crois pas qu’ils se soient réalisés, ils ont
transcendé la création pour une famille… Moi, il ne me restais plus que ça
écrire et j’ai été incapable de faire autrement. Je veux blesser personne la
famille c’est fondamental moi j’ai été incapable, j’ai pas trouvé de femme… Y’a
quand même pas de plus belles création que les enfants. Je vous écrirai pas
longtemps là-dessus je connais pas ça y’en a pas eu dans mon senti dans mon
vécu. Je suis quand même heureux que dans mes neveux et nièces y’en ait pas qui
ont développé une maladie mentale… Je me suis toujours dis à quoi bon mettre
des enfants au monde si c’est pour les voir souffrir intensément. Je sais c’est
pas bon ce que je vous écris cet après-midi, je vous l’écris souvent… J’ai la
larme à l’œil, j’écris toujours sous l’emprise de l’émotion, je peux pas dire l’avenir
j’essais de vivre aujourd’hui, au présent, j’en ai de moins en moins à dire. Je
devrais peut-être recommencer à trainer un petit calepin et aller écrire dans
un café… C’est probablement un peu ce que je vais faire entre mes différentes
visites culturelles à San Francisco. Je veux économiser pour ces visites…
Dehors y’a un itinérant qui cherche des mégots, c’est difficile et dur à voir.
Je sais qu’en ce moment nous les pauvres ont à plus d’argent, les cigarettes c’est
un luxe, et je parle pas du cannabis que d’après moi plusieurs ont acheté pour
le revendre et couper l’herbe, un mauvais jeu de mot, sous le pied du
gouvernement. J’écoute le bruit urbain, la ville parle mais elle ne me rend pas
psychotique. Je crois que la voisine héberge des itinérants, je les entends
ronfler, ils ont pas du dormir de la nuit préoccupé par la maladie et la
consommation. Ce journal s'auras été que ça les entrées de l’un et de l’autre…
Je pense au mot asile à comment l’hôpital l’a longtemps portée aujourd’hui on
parle de refuge les lieux ont changé, y’a personne qui veux se faire dire qu’il
souffre d’une maladie mentale… Je suis heureux les murs ne me parlent plus, j’ai
apprivoisé mon quotidien… J’écris pas pour me faire flatter, si c’était si bon
ça se saurais… Je lis souvent les péripéties des autres en voyage ça me donne
envie de partir, j’espère que rien va se gâter et que je vais partir bientôt.
Souvenir de mon dernier départ pour les Haut-de-France à Lille, beaucoup d’émotions.
Je vous ai pas écris les émotions que j’ai à lire des bandes dessinées, ça me
ramène en enfance je croyais pas que c’était possible de revivre ça… Je suis
rendus à la chute, c’est toujours difficile de terminer, je me répète c’est
malheureux, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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