Bonjour! Bonsoir!
Je prépare des pâtés chinois, reste que les pommes de terre à pilé après ça s’en
va au four… Terminé! Un copain m’a appelé il voulait avoir les paroles du
minuit chrétien, un peu tôt vous allez me dire, dimanche d’hiver je me souviens
que parfois on allait chez un oncle qui habitait lui aussi Montréal-Nord et
qui, chose rare à l’époque avait la télé couleur. Le four semble brisé il
chauffe pas… Voilà c’est réparé, je vais manger du paté parmentier chaud…
Anniversaire du show de Nirvana, bein non! Kurt Cobain c’était pas un loser
mais il souffrait… L’élément du bas fonctionne je sais pas pour celui du haut.
Je suis loin de mon monde intérieur, j’ai bricolé un peu ça fonctionne… L’après-midi
est avancé… J’ai chaud, mes petits bobos me font moins mal, le quotidien c’est
pas très poétique, lentement le soleil se couche mon obsession des avions m’a
lâché aujourd’hui. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire, c’est l’hiver
demain matin j’ai une réunion, je fait chauffé le repas, je suis loin d’un
monde sensible, je vais devenir un rôteux de blé d’inde… Je sais, je suis toujours
accroché sur les ont dis, non je suis pas une calvaire d’âmanchure de moumoune…
J’ai bien soupé…, ouvert la porte pour me rafraichir un peu. Les voitures
passent, c’est l’hiver déjà… Les jeunes sont invités à souper, ils marchent
vite, j’arrive pas à être poétique je le répète… Les poètes ils réussissent
toujours à faire quelque chose de leurs humeurs les plus noire… Voilà le ciel
est orange… Y’en a qui sont au loundge écoutent de la musique contemporaine du
genre Bouddha bar en sirotant un drink… J’ai vous le savez rayé l’alcool c’est
mieux pour moi… Il commence déjà à faire noir, vous savez pas combien ça coûte
écrire des phrases comme ça. J’ai pas fait la sieste aujourd’hui… Une femme
passe avec son enfant dans sa poussette, j’espère que les plus jeunes lisent ce
que j’écris. Je sais ce ne sont que des mots mais ça donne un sens à ma vie…
Mon temps est finis, j’écris mais avant c’était plus musical, j’ai perdu la
mélodie, perdus le rythme et ça fait de la prose de vieux bonhomme. Ce soir j’essais
de vous donner une shot, j’y arrive pas, c’est toujours mon discours d’impuissant
littéraire. Y’en a qui écrivent moins bien mais copulent plus, le coït c’est
souvent… Voilà, les lampadaires éclairent, je sais pas ce que font les
itinérants avec un hiver si tôt, c’est plus vraiment la température pour dormir
sur le trottoir. Y’a toujours des cyclistes… De vieux souvenirs de stage vidéo,
une expérience, pendant que je filais vers une impasse, un cul-de-sac… Je crois
que je ne dois pas me placer en position de demandant. Je dois donner plus et
mieux. Je vous les donne ces textes c’est moi. Je suis presque arrivé à la
chute. Quelques mots encore, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire