Bonjour!
Bonsoir! La première neige fond, dans le parc un gars promène ses chiens, une
camionnette passe. J’aimerais bien en avoir une équipé pour voyager. Je suis un
peu jaloux des snowbirds… Je pars quand même en avril. Je sais pas trop quoi
vous raconter? Que les bienheureux reçoivent leurs paye demain? Qu’il n’y auras
pas de spéciaux au supermarché. Que je devrais, comme j’ai discuté avec mon
lecteur de Deux-Montagnes, demander ma carte de l’âge d’or. J’aurais peut-être
droit à des soldes sur les voyages. J’ai survécu aux années noire de l’alcool…
Je pense aux amis disparus… Je commence mal avec la mort. À la radio les
journalistes sportifs parlais de l’équipe locale comme d’une banale équipe de
cinq cent de moyenne. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, je vous écris en
cherchant la paix, je veux pas être dérangé par un banal appel téléphonique,
parfois j’ai envie de m’acheter un téléphone intelligent même si j’en ai pas
vraiment besoin. Sur les réseaux sociaux ils parlent des invasions des plages
par les algues. Souvenir de Varadero où on ramasse les algues sargasses je
crois, un agent de voyages m’avait dit que les conditions étaient changeantes.
J’avais essayé de m’étendre sur une chaise longue à la plage mais j’aime pas
ça. Aujourd’hui je vois les gens monter leurs crédit au dépanneur en disant je
vais te payer demain, pourtant c’est triste plusieurs ne le font pas. Cette
nuit, surtout que c’est jeudi, ils vont se mettre tout propre et sortir dans
les bars, ils se disent une fois par mois c’est pas trop, pourtant tout le
temps la bière coule à flot… Tristesse mais tristesse de ceux qui n’ont pas su
se faire une vie emprisonné dans l’alcool, le poète racontais qu’il était
incapable de vivre sans, la première chose qu’on va savoir c’est qu’il est
atteint d’une cirrhose du foie. Sans parler que l’alcool ça déprime, qu’on voie
le monde plus noir que noir… Vous savez tout ça, la nuit s’en viens, le jour s’en
va. Je me souviens de mes vingt ans à la brasserie où je commandais un
coca-cola en croyant que j’allais arrêter de boire, c’était pas long que je me
mettais à la bière. Alcoolique vous dites! Voilà où je suis rendu, dans le bas
de la ville avec des voisins qui achètent de la bière en solde, les brasseries
artisanales font des affaires d’or. Je radote toujours la même histoire, les
voitures et les passants gueulent dehors, c’est loin toute cette histoire mais
je m’en souviens très bien, je ne suis pas mort. Je suis, Clean and Sober comme
dans le film… À Varadero les cubains voulaient que je boive mais je l’ai pas
fait, je serais pas revenu. Je me tenais dans le lobby de l’hôtel et je buvais
de l’excellent café. Rien de nouveau, le temps est toujours gris. Voilà la
chute encore quelques mots, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine
en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard
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