Bonjour!
Bonsoir! La neige a fondue, suis pas arrivé à mettre le fax en marche… Dehors c’est
gris, un temps à faire rêver du soleil. J’ai beaucoup de difficulté à vous
écrire aujourd’hui, un voisin est venus téléphoner ça me rappelle l’époque
difficile où j’avais pas le téléphone c’est y’a longtemps plus de vingt-cinq
ans… C’est dire comment le temps passe, j’ai fait la sieste, tranquillement je
relis les fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, ai terminé la lecture du
recueil Spirou, je vais le poster au petit gars vendredi… Dans les années
soixante y’avait à peu près six mille pensionnaires à l’institut si je compare
ça au nombre de prestataires de la sécurité du revenu d’aujourd’hui c’est très
peu. Quatre cent quelques milles en mars deux mille dix-huit. Peut-être que je fais une erreur j’ai tendance
à amalgamer la maladie mentale et l’aide sociale, si on avait à héberger et
nourrir tout ce beau monde dans une institution ça couterais cher, je pense à
tous ces programmes d’aide… On parle de deux mille deux cent hospitalisation
pour trois cent soixante et quelques lits à l’institut. Je suis un peu dans le
champ avec tout ça, pour moi les prestataires sont quantifiables en malades… Le
voisin est revenus téléphoner. Je lui ai parlé de ses vêtements c’est un gars
qui aime s’habiller à la mode, je délire grandement aujourd’hui avec l’aide sociale
et la maladie mentale… Le voisin a regardé mes peintures accroché sur le mur,
il m’a demandé si c’est moi qui les avait peint… Je vais retourner avec mon
senti en laissant mes idées de malade derrière… J’essais de voir, de sentir ce
qui fait de moi un malade mental, peut-être que mes émotions sont trop intenses
et m’ont parfois menés à la psychose. Quand j’ai demandé de l’aide on m’a
emmené en psychiatrie pas chez le curé… Une soucoupe, je suis une soucoupe
perdue dans l’espace… Je viens de laver la vaisselle c’est pas plus littéraire
que les statistiques… Bientôt ce seras les soupers de Noël des soupes
populaires et la distribution des paniers… Je ne participe ni à l’un ni à l’autre.
Y’a toujours mes restants de paranoïa qui sont là, je suis incapable de les
arracher de les diminuer, c’est plus que de la peur c’est de l’angoisse. Je
vous en parle souvent parce que c’est toujours là, ça viens et ça va. Souvenir
de la douanière qui me demandait quel genre de maladie j’avais… J’espère pas
avoir de problème quand j’irai à San Francisco. J’ose pas trop vous en parler
je vais avoir l’air vraiment fou si je réussis pas à y aller. J’entends un
avion, j’aime ça. Voilà, je vous aurai écris encore une fois, je crois que ça
se tiens… Je termine et je passe à l’écoute de l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=YRGBFmkSqJk&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR3Q4VxlS8L7Xd4NFkWrTH8q3Dq6Mza4TJYkw_0ZWy8_bEqSbq5uILCp0Ws c’est ce que j’avais à écrire pour aujourd’hui.
Je suis maintenant rendu à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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