Bonsoir!
Bonjour! Mercredi! Ce soir ce seras encore les avions et le bijoux de
maintenant notre premier ministre Air Transat, monsieur Legault en a été le
fondateur et le président directeur général, une compagnie aérienne low- cost
qui a du succès. Elle a créé des opportunités de voyage pour beaucoup de québécois qui avant
ne voyageaient pas. Y’a des chances que si vous allez vers une destination
soleil cet hiver ce seras sur les ailes d’air Transat… Pas très poétique je me
rabat sur mon senti, pense à ce voisin qui venait me visiter et qui tenais
toujours ses mains sur sa poitrine, il était pas cardiaque mais plutôt angoissé…
J’entends des voix qui me disent « Farme donc ta yeule! ». Elles me
maltraitent je crois pas avoir mérité ça. Quand je voyage j’essais de garder
mon esprit sur des choses positives, de marcher la tête haute pour bien voir et
bien sentir où je suis. Y’a une petite
neige bien qu’il soit un peu tôt. Hier j’ai regardé un film sur les quarante dernière
années politique au Québec avec nos regretté Gérald Godin et Pauline Julien,
ils étaient magnifiques, un documentaire qui nous racontais la montée d’indépendance
québécoise, juste avant j’en avais regardé un autre avec le regretté aussi
Gaston Miron qui nous définissaient bien ce que c’était être aliéné, être
étranger à soi. Je suis d’un peuple aliéné, un peuple qui se refuse à soi à
lui, un peuple jamais libre qui n’a plus de désir pour lui, pour soi, un peuple
qui a oublier malgré sa devise, un peuple qui ne deviens pas ni n’adviens pour
emprunter les mots du poète , un peuple qui n’a de voix que pour les Costco et
les Whalmart qui n’a de mots que pour les directeurs fourreurs de Bombardier
qui n’en ont que pour les millions pendant que le petit dernier québécois crève
de faim, un peuple de retraité qui s’en crisse… Tout ça c’est une espèce de
poème inspiré de Miron, de Godin et un peu d’un regretté grand Michel Chartrand.
Je me donne la permission de l’écrire. Moé je suis le gars de la pawnshop qui a
vendu tous ses outils, qui ne travailleras plus, qui ne bâtiras plus… Je suis
un alcoolique et je l’ai pas demandé vous croyez que j’ai plus de volonté mais
je rêve encore du pays au crépuscule de ma vie, je suis pas un vieillard les
jeunes diraient un bonhomme. Je pense au désir à comment il disparait dans l’aliénation,
à comment on vomis ce peuple qui est le nôtre, qu’un jour il faudra bien avoir
le dernier mot… Je ne suis d’aucune école j’ai essayé d’apprendre tous seul et
j’ai perdus la musique des mots. Ça sert à rien d’être en beau tabarnak pour
que l’anglais nous envoie la terreur. Je termine comme ça cette nuit, vous
lirez la chute que je fait toujours de la même façon!!! Voilà je vous remercie
d’avoir comme toujours lu jusqu’ici!!! À la prochaine!!!
Bernard
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