Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu, le café, c’est étrange, à un drôle
de gout de chips. C’est la nuit de dimanche à lundi… Souvenir de différent
voyages et de différentes personnes avec qui j’ai voyagé, le dernier je l’ai
fait seul, je représentais l’institut et malheureusement j’ai pas eu de compte
à rendre. J’écris malheureusement parce que j’aurais bien aimé parler de cette
expérience. J’ai pas à me plaindre on m’a tout remboursé et les hauts-de-France
c’est pas trop mal au printemps. Disons que c’est le point culminant pour moi
des voyages avec l’institut, parfois j’ai l’impression « paranoia? »
qu’on cherche à trouver mon point de rupture. Ce matin j’ai une réunion de mon
groupe d’entraide, hier soir j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes,
il m’a conseillé de pas m’en faire que ça arrive à tout le monde de faire des
erreurs. L’atelier de photos est trop dispendieux pour ma lectrice de
Terrebonne. J’arrive pas à donner une tonalité poétique à mes écrits. Encore
quatre mois avant de partir pour l’ouest des états, la Californie… Quelques
jours seulement mais c’est mieux que pas du tout, j’ai hâte d’être assis dans l’avion…
Je pense à l’aéroport, à ce voyage comme une carotte après laquelle je courre,
ça donne un but à mes jours gris et terne. J’ai finalement repéré le quartier,
Tenderloin, où il faut pas que je mette les pieds c’est tout près de l’hôtel, j’irai
pas la nuit… Hier je racontais à l’ami que le vol d’avion est pas si cher mais
que la chambre d’hôtel est dispendieuse… Mon hôtel semble o.k. y’a pas l’air d’y
avoir de vermine… J’entends les voisins qui ronflent… J’attends des nouvelles
pour une participation à l’émission de radio, je vais parler de la désins en
psychiatrie, de ce recul qu’on appréhende… J’ai toujours hâte de vous écrire
même si parfois j’ai des délires d’envahissement, personne peut entrer chez moi
sans permission, c’est mon château c’est mon domaine… J’espère que mon lecteur
de Deux-Montagnes dors du sommeil du juste, cette nuit la voisine écoute un peu
de musique, ça dure pas longtemps, elle se recouche assez vite… Parfois je suis
fatigué de cette maladie mentale, je sais pas comment vous expliquer ces
bouffées de peur et d’angoisse c’est difficile. J’imagine que si j’avais pas ça
tout irait trop bien. Quoi qu’on fasse surtout en psychiatrie faut toujours qu’il
y ait une pression. Voilà c’est ma « folie » ma maladie, j’ ai
de la difficulté avec ceux qui se disent guéris, je reste à l’abri… Je vous
aurai encore écris cette nuit, on m’envoi des courriels malicieux auquel je ne
réponds pas. J’en suis à la chute, j’illustre ça avec une photo de Lille au
printemps passé… Dans la soirée d’hier j’ai beaucoup discuter… J’essais de me
soigner en prenant la parole, c’est presque terminé comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer encore un peu c’est presque finis, à
la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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