Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’était un examen de la vue, j’ai aussi beaucoup marché et
pris quelques photos. J’ai croisé une voiture avec quelques gars qui se
payaient ma tronche. C’ était probablement ma paranoïa, ai écouté une émission
radio sur l’alcool et la poésie pour certains l’un ne va pas sans l’autre, moi
je préfère tout ça à jeun… La douleur ne se dis que dans l’abstinence, l’ivresse
n’est que fausseté, je pense à ce sentiment bien réel d’avoir mon chez moi
envahis… J’ai hâte de partir, plus que
quatre mois avant le départ, à la radio le poète parlait d’une rencontre de
Vanier avec Ginsberg comme si ça avait donné ses lettres de crédit à la poésie,
j’ai bien rencontré Gaston Miron ça fait pas de moi un poète, c’est d’écrire
qui m’amène à la poésie… La contre-culture à trop existé elle se pose trop,
elle n’est plus contre elle mène, elle est culture. Je sais pas si le vrai « poète »
dois crever de faim et de solitude en tous cas c’est pas un gastronome ni un
être très social. Il se déteste trop. Je plonge au fond de mon abyme
existentiel en pensant au manuscrit composé de fines lettres de l’ami… Ça m’étonne
toujours de voir l’artiste épanoui moi je suis torturé, je me malmène à essayer
de dire, la peur ne me donne pas de grâce… Liberté ça rime pas avec gendarmerie
royale du Canada ni avec agence de renseignement canadien… Je sais pas pourquoi
parfois je veux mourir, au bout de leur
bière du samedi soir, ils s’enfoncent dans la dictature de l’alcool, ils
crachent et fument dehors parce que c’est interdit à l’intérieur pourtant le
poète rebelle ne se conforme pas aux règles il ne se gèle pas les fesses pour
plaire au propriétaire, bientôt il se retrouveras sans logis… Sur un autre ton,
je pense au soin psychiatrique qu’on dis patriarcal, j’arrive pas à voir
comment on peut soigner si on est pas à la place du père, du bon père de
famille, elle est dans l’inceste la contre-culture, encore! Comment dire la
beauté su monde dans l’abus, vous savez mieux que moi, pour ce seul mot vous
allez me rejeter et je retomberai dans la solitude du mal aimé… Le chien hurle
à mort et mord… Les appartements comme un chenil gardent les locataires au
chaud et calme. Dehors un gars crie, comme souvent… J’ai mal quand je pense à
tous les intoxiqués, à la douleur des drogues cheap. Ce soir je me gèle pas, la
toxicomanie pour plusieurs c’est pas une maladie noble on y préfère le cancer
même si on sait pas d’où il vient… Je reviens sur ma vue, au bar on me disait d’ouvrir
les yeux, quand même je ne voyais rien, j’avais pas envie de marcher en
regardant toujours par-dessus mon épaule. Voilà! Je suis presque rendus à la
chute. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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