Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit je vous illustre ça avec une peinture de mon ami historien
de l’art et artiste Édouard Lachapelle, j’espère qu’il ne m’en voudras pas, sa
peinture pour moi évoque le drame de Lac Mégantic et les différents feux de
forêts un peu partout sur la planète, la track, le poète se demandait « su
quel bord s’en va la track » mais cette phrase là évacue le dramatique de
la toile, l’artiste écrivait sur sa
toile intitulé le chemin de fer
« Il y
a des voies qui sont tracées en dur dans le paysage qu’elles défigurent. Des
autoroutes bétonnées qui éventrent des
collines pour aller porter les mesures de leur volonté en droite ligne plus
loin, plus rapidement. »
« Il y
a des sentiers qui promènent, sans les compter, des pas dans les souples
courbes de leurs lents détours. »
« Affleurements
sans bruit, chemins du silence, lignes pliées à la mémoire qui ne dit pas son
nom. »
C’est du
grand art, je pense un peu à une révolte devant tous les drames provoqués par
le transport du pétrole, le chemin de fer à longtemps fait vivre le pays
paradoxalement maintenant il charrie la mort… J’aime beaucoup cette poésie
triste et profonde, le souvenir de ces gens disparus qui ne demandaient qu’à
vivre et s’amuser, je vois la cicatrice au cœur de la ville, le feu la flamme
qu’on essaye d’éteindre mais qui s’emporte et brûle les habitations… Parfois
dans mon enfance on allait jouer sur la « track » sur « le pont
des chars » on se faisait de petites frayeurs… Le chemin de fer c’est
aussi celui qui coupe les routes qui parfois arrache à la vie les promeneurs
immobilisés sur le passage à niveau… Tant de drame qu’évoquent le train quand
on l’entend siffler, hurler et le feu qui crépite de chaque côtés. J’essaye d’écrire
quelque chose à la hauteur du tableau, les flammes la flamme ça peut aussi être
une passion, un cœur qui brûle sur la traverse. Y’avait aussi tous ceux qui
jumpaient le train, pour se rendre je ne sais où peut-être aider à éteindre l’incendie.
Je brûle, je brûle les wagons désuets ont tué et plusieurs sont restés blessés.
Le chemin de fer défonce, un jour il a été à la mode, on y monte maintenant
pour se rendre en banlieue. Ils étaient à l’hôtel profitaient de la nuit pour
boire quelques bières, ils n’attendaient pas la faucheuse et la mort comme d’habitude
s’est présenté sans qu’on l’attende. Alors j’y vais m’assois sur la track et
attend le dernier moment pour sauter avant que le train passe. Le feu c’est
aussi la chaleur les cendres et l’étouffement. Et ça saute, ça crépite on se
dis plus jamais mais on sait bien qu’il y auras un autre plus jamais… Pendant
ce temps-là on est enfermé chez soi et la forêt brûle. J’en ai assez fait pour
cette nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
P.S. Merci à
Édouard
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