Bonsoir!
Bonjour! Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter. C’est la nuit où je croie
plusieurs vont recevoir leurs paye et recommencer à vivre comme dans la roulette d’une cage à
hamster, ça donne le vertige tous ces
pas pour rien. Ils boivent toujours la dernière mais c’est jamais la bonne, « voilà
c’est celle-là! » mais on oublie vite et on en prend une autre ensuite on
tombe dans le désespoir faut trouver les moyens et l’argent pour boire… J’aurai
beaucoup marché dans Montréal mais à jeun. Je change de discours j’en ai assez
parlé de mon alcoolisme vous commencez à le savoir. Me suit fait un café comme
si j’étais à l’aéroport à attendre le départ de mon vol… Je crois que la grève
des cheminots en France a cessé… En attendant qu’ils en programment d’autre. J’ai
pas eu de problème quand je suis allé à Lille ce printemps toujours étonné de
voir l’excellent arrimage avion-train. Vous le savez mon prochain départ ce
seras pour San Francisco j’irai marcher sur le Golden Gates , je sais pas si
mes voyages contribuent au changement climatique mais j’ai pas vraiment envie
de marcher jusqu’à la côte ouest. Je suis pas un vrai hippie, j’étais trop
jeune dans les belles années des enfants fleurs mais je vivais quand même dans
cet esprit. Je crois qu’à New-York chez Warhol le mouvement punk, sa musique et
sa philosophie faisait émergence. C’est désolant on était si jeune et déjà
dépassé, jusqu’au moment où les gars se sont fait rasé le crâne, les cheveux
longs ne portaient plus notre message. Moi je préférais être une espèce de
dandy… Côté culturel y’a cette difficulté à percer les institutions quoi qu’un
artiste se doit de vivre pour l’art, faire son affaire, les gars avaient un
band et espéraient de vivre comme des stars, sex’n’drug and rock’n’roll, la vie
facile qu’ils croyaient mais c’était le meilleur moyen de se rendre à la mort.
Maintenant je suis gros je suis gras, à part les hipster je vois pas d’autre
philosophie rock , y’a rien de nouveau ça existais déjà dans les années
quarante, moi je suis de l’école des années deux-milles. C’est difficile de se
retrouver dans toutes ces appellations, ces dénominations. Quand même à vouloir
suivre les modes on en devient ridicules. Pendant ce temps-là au Québec c’est
la campagne électorale, on y parle un peu de culture de livres surtout, je
crois que les jeunes appelleraient ça la culture à papa… Y’a toujours ce ponte
des Jeunesses hitlériennes qui disait « quand j’entends le mot culture je
sors mon revolver » c’est attribué à Goering où à Coebbels mais c’est de
Baldur von Schirach. Tout ça pour dire qu’on en a pas finis, les ouvriers
aiment bien ces mots. Pendant ce temps-là on pense à en mourir… Quand même je
fait mien ces mots « la culture c’est comme la confiture moins on en a
plus on l’étends » le pot est vide. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard
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