Bonsoir!
Bonjour! Je me prépare un café j’ai dormis un peu. J’aime toujours l’odeur du
café qui me rappelle le parfum des bistros de Paris. Ça deviens de plus en plus
difficile de trouver des souvenirs. Je me rappelle d’une marche à la place d’Italie…
Le climatiseur s’est arrêté tout seul… En France ils sont encore en vacance… En
face de chez moi au parc Jos Montferrand ils ont installé un terrain de basket
et des tables de ping-pong. Je remercie la lectrice privilégiée de Gatineau
pour ses commentaires… De temps en temps un gars ivre passe en parlant tout
seul. Hier j’ai vu l’ami passé, une longue barbe et il était tout calme il
semblait pas se sentir poursuivis… Je
sais pas quoi vous dire, je vais essayer de lire le dernier roman de Michel
Tremblay semble que ça parle de maladie mentale… Une infirmière m’a demandé
pour participer à un groupe de discussion sur l’alcoolisme et la toxicomanie.
Je l’ai référé à mon ami agent de programmation pour le dédommagement. Souvenir
d’avoir découvert que j’étais assez fort pour entrer des poches de pommes de
terre de cinquante livres, j’étais tout étonné sans parler de quand je fendais
le bois à la hache. Tard l’automne quand je rentrais j’aimais bien faire une
petite flambée dans le poêle à bois pour me réchauffer. Quand j’écoute tous les
bruits chez moi je pense à la bande sonore des vieux films documentaires de l’Office
National du Film. Voilà la nuit, je sais pas si demain l’amie veux toujours qu’on
prenne un café au marché Atwater… C’est vivant la ville, ça se couche tard,
viens de manger deux toasts au beurre d’arachide. Dans ma jeunesse je vivais
dans une ville qui se souciais pas de la maladie et de la maladie mentale
encore moins. Je pense à ces bungalows alignés le long de l’autoroute on était
loin de l’hôpital celle du docteur Parent avait brûlé. À mon époque on soignait
à Joliette où à Saint-Jérôme, Terrebonne avait perdus sa notoriété… Est venu un
temps où Montréal m’a avalé. J’ai eu toute cette difficulté à dire la maladie
mentale, c’est pas beau, ça se présente mal on préfère toujours la « noblesse »
des maladies physiques… Des visites au centre d’emploi je suis passé aux
visites des cliniques médicales pour ensuite visiter les hôpitaux et entrer
dans le bal des maladies mentales… J’ai eu peur, j’ai eu très peur de ce que j’allais
faire mais j’avais un sens moral assez fort c’est ce qui m’a sauvé mais
malheureusement la schizophrénie c’est pas qu’une question de moralité… Je
voulais tant me faire aimer, je me maltraitais, me prenais pour une poubelle.
Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours cherché une place ma place…
Heureusement aujourd’hui je me sent moins seul, je vous en ai déjà parlé.
Encore une fois j’en suis rendus à la chute, les mots tombent et parfois j’ai
un peu d’espoir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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