Bonsoir!
Bonjour! Je suis réveillé j’ai tous mes sens. Dans quelques minutes ce seras ma
date d’anniversaire, je croyais pas que j’arriverais là soixante-deux ans! Sans
oublier que dans quelques jours j’aurai
vingt-cinq ans d’abstinence. J’aimerais bien comme toujours vous écrire sur mon
senti. J’arrive pas à pasticher les grands maitres eux c’était les grands sentiments
pas les brûlures d’estomac… Je crois que certaines associations veulent me
faire taire, c’est probablement encore ma paranoïa… Je souffre d’un mal moderne
appelé schizophrénie, lentement je me rétablis, je serai jamais guéris ça resteras
toujours la folie. Quand j’écris je veux juste montrer qu’il y a autre chose à
faire que le mal. Je veux partager mon expérience et combattre la
stigmatisation, dire aux gens que c’est correct de se faire soigner quand on y
met de la bonne volonté… Je sais y’en a qui ne jurent que par les méthodes en
douze étapes moi j’ai besoin de plus que ça si j’arrête ces soins je peux en mourir. Faire un excès de délire psychotique
et avoir affaire à la police comme beaucoup d’autre dans le bas de la ville. Je
vous avoue que ça me fait peur. Je vous écris ça c’est pas ma liste d’épicerie…
Après Baudelaire, Verlaine et Rimbaud ça deviens difficile d’écrire faut être
humble et s’atteler quand même à la tâche. J’aurai quand même rien redéfinis je
suis pas de ceux qui pensent refaire le langage, renouer l’espoir d’une langue
féérique qui mène à la paix et au calme… Je pense à l’orient de Baudelaire
après lui je me demande à quoi ça sert d’écrire? Peut-être une quête toute
personnelle. On a tout vu, tout lu et j’en rajoute au commerce de la « littérature »,
voilà le dérèglement de tous les sens d’Arthur Rimbaud ça devrais faire l’affaire
et je devrais me taire. Je les ai dérégler mes sens à en devenir psychotique et
j’ai rien écris de magique. Je dois m’avouer battus, la folie ne m’a pas rendu
voyant juste délirant de nos jours on préfère les poètes sensés calme et
vivant. Faut pas trop dérangé mais de la façon de la douleur ce n’est qu’à nous
qu’on fait mal, la folie n’est pas garante du chef d’œuvre. Comment dire que j’avais
une vision romantique de l’écriture faut toujours se mettre à l’ouvrage, Ouais!
Un travail arrosé d’alcool, rien qui a fait école plusieurs en sont mort, on
mis fin à leurs jours d’ être allé tout au fond de la connaissance de soi. J’aimerais
retourner à Paris chez les maîtres, mais maintenant je ne serais qu’un touriste
de plus sans façon de retrouver la grande poésie, devrais-je aller vendre des
armes en Afrique belle façon de mourir de nos jours… J’irai peut-être en
Argentine un pays d’Amérique du sud qui semble calme et inspirant, l’exil du
poète ça fait du sens? Je sais pas… Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots encore je termine en vous souhaitant à la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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