Bonjour!
Bonsoir! Me voilà encore à vous écrire du bout de la nuit toujours à essayer de
vous écrire mon senti. Parfois à trop chercher la beauté de l’écriture on en
perd le propos, on ne peut plus rien dire. Ce matin j’ai un pic-nic à l’institut
ça risque d’être intéressant. Il est une heure douze, je pense aux amis de la
radio j’aimerais bien enregistrer une chronique bientôt… Mon désir de me rendre
à Frisco se confirme de plus en plus, je suis convaincu que tout va passer vite
d’ici à mon départ. On me dis que c’est une belle destination. Je
suis bien réveillé cette nuit, San Francisco, The mamas and the papas, “if you
are going to San Francisco be sure to wear some flowers in your hair. “ La musique du merveilleux film
Forest Gump https://www.youtube.com/watch?v=VDngYlq59Js
. Je pense déjà à l’avion, à l’aéroport, je vais attendre encore un moment
avant de contacter l’amie agent de voyage. Le temps frais est revenus, d’ici à
mon départ comme toujours ce seras un jour à la fois. Je cherche mon senti
cette nuit, les mots se bousculent dans ma tête, non c’est pas ça! J’écris pas
ça mais plutôt ça, une vrai chicane. Je pense à la dame des communications de l’institut,
j’espère que mon histoire lui a donné assez de matériel pour le livre. Hier y’avait
une fonction de Facebook qui était hors d’usage mais cette nuit tout est
revenus à la normale. C’est étrange je pense à cette chanson, San Franscisco et
je suis tout ému. Dans ma jeunesse j’avais rêvé de ça d’être un enfant fleur,
un peace and love, je livrais des fleurs. Je vais paraphraser le grand écrivain
Paul Nizan « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le
plus bel âge de la vie » mais oui vingt ans et dans la merde, malade et
désemparé une vie déjà remplie de soucis, mon désir d’être un hippie est venu
avant la vingtaine, c’était assez facile je vivais encore chez le patriarche,
je pouvais facilement me la jouer flower power sans trop d’argent. La débâcle
est arrivée assez tôt, la peur, l’angoisse, la paranoia j’étais déjà seul au
monde. Je crois que les gens n’étaient pas eux même, ils portaient des
vêtements à la mode flower power mais faisait de la grosse business. J’étais
pas grand-chose là-dedans, les valeurs éternelles ils les oubliaient souvent
pour quelques dollars. Y’avait la musique parfois ça me calmait, je m’y
reconnaissait pourtant y’avait beaucoup de choses que j’avais pas compris à la
vie. Un pauvre bêta, naïf, une bonne pâte, je suis vieux, j’ai survécu, je
réalise que le monde change pas tant que ça. Ce fut toujours à moi de changer
et ma parcelle d’univers changerais, je l’ai toujours cru mais le changement
fut long à venir. Je crois que j’ai terminé pour cette nuit, je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
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