Bonjour!
Bonsoir! De mon silence rimbaldien j’ai écouté Lucien, il m’indique le chemin
pourtant pour rien, Verlaine ne me tend pas la main, j’ai le feu certain,
pourtant muet et niais j’écris des mots épais… Y’a pas de révolte dans mon
écriture je réinvente rien, dès le début je vous le dis je suis muet, ils ont
tout dis tout vécu fait de ma poésie un taudis de mots reçu, mais oui je suis
perdu je ne le lis plus. Au devoir j’écris en espérant que c’est permis… Que de
mots choisis à la barbe des vrais poètes espérant une prose concrète faute de
brûler d’être une blette. Je me voudrais moderne je ne suis qu’ancien bon pour
la poterne, allume allume ta lanterne tu vois bien tu est terne. Je cherche et
cherche et cherche le bon mot au bout d’une perche, poète comme à la pêche
pourtant je pèche par ignorance par une prose déserte, je garde mon âme ouverte
pas de peur de perte et je joue je joue alerte. J’aimerais tant transmettre l’amour
des mots le geste, mais tout ça c’est indigeste y’a qu’à lire c’est la peste.
Je respire trop prend trop mon souffle et non je ne souffre que d’une chose je
répète de prose sans découverte. J’irai j’irai au matin sans gelé dans la
chaleur de l’été. J’aimerais tant j’aimerais tant avoir encore quatorze ans
écrire des vers de sang. Non! Je ne le dirai pas, trop vieux pour ça, les beaux
mots ne sont plus là et j’écoute j’écoute ici-bas c’est facile cet étât… Voilà!
Voilà! Les grands fumaient du hasch, moi j’écris à la hache des vers facile
pôtache. Ces jours ci l’absinthe reviens, on s’empoisonne au plomb plus rien ne
nous soutiens on a besoin d’aplomb y’a rien. Tout ça c’est une esquisse une
tentative une éclisse qui immobilise la poésie dans ce qu’elle a de plus laid,
Dieu lui plait. Je respire trop suis sur un isthme cervical et bancal essais de
trouver le canal… J’aurais tant aimé être poète je me la pète, j’ai rien d’une
alouette pas même son chant c’est pas chouette. Vous lirez, vous lirez et lirez
d’un œil suspect qui cherche la paix et moi j’écris sans monnaie comme une
plaie. Je vous donne à lire on a vu pire… Ces mots ça manque de cire et de
désir, polis polire, pas lire… Ce n’est qu’un jeu, j’y met ma vie, me réjouis
de peu bavard comme une pie je remplie, de quel siècle suis-je? Cette histoire
est dix-neuvième presque ancienne, antédiluvienne. Les poètes m’inspirent et je
respire, reprend mon souffle encore en faisant un effort. Voilà j’ai essayé de
me reprendre où j’ai cessé d’apprendre. Ces quelques mots font office d’œuvre on
peut s’y méprendre. Je termine et ça ne paye pas de mine pense à la pine. Je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Gênez vous pas pour les commentaires!!!
Ça se termine sur un ton grivois excusez-moi!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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