Bonjour!
Bonsoir! Il fait encore chaud cet après-midi. Je veux pas vous écrire comme si
j’étais un noble planteur du sud américain , je suis pas encore au coton et je
travaille pour des peanuts. Suis comme on disait quand j’avais vingt ans, un
bonhomme… Cette semaine je suis pas occupé, c’est difficile. Ce matin je suis
allé voir l’ami sclérosé, je suis pas resté longtemps y’a un moment où on a
plus rien a dire… Je pense à l’arrêt à Boston que j’avais fait avec la douce.
On s’était engueulé j’étais trop paranoïaque dans la foule. Je pense qu’après ça
notre idée était faite à tous les deux on allait se laisser. J’ai quand même
aimé le port de Boston ses bâtiments, ses ferrys, on était arrivé en train et le chef avait dit
qu’il voulait pas entendre personne jurer dans son train, il était plein… C’est
étrange maintenant je voyage seul et je trouve ça moins compliqué, comme si je
pouvais me cacher de la foule. Ça m’a aidé à voir que j’avais la force pour
être au milieu des gens maintenant comme je vous l’écris souvent j’adore
prendre l’avion, attendre pour aller m’asseoir à ma place. Ce midi j’ai mangé
mon « chili con carne » il est bon. Quand je dîne, je vais mieux suis
moins anxieux. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a un peu
raconté le voyage qu’il avait fait sur la côte de Californie. De San Diego à
Los Angeles semble que c’est très beau… Moi je crois que je vais me concentrer
sur San Francisco en pensant à la littérature contemporaine. Je pense déjà aux
grandes côtes et au tramway, j’ai peur… Mais je vais y aller quand même je vais
me procurer un guide papier. Ça va m’aider… Disons que la forme que je donne à
mon senti est différente. Je m’éloigne un peu du malaise, je vais essayer de
faire des économies jusqu’au printemps prochain pour pouvoir partir sereinement…
Pour ce qui est de l’amie agent de voyage y’a rien qui presse… Tout à coup y’a
un parfum, une douce odeur agréable, j’aime ça… Je pense au journaliste qui a
raconté mon histoire dans le journal, il est très humble et si il me lis je lui
dis merci. Voilà! Quand la douleur est pas là c’est comme si j’avais rien à
dire pourtant c’est possible d’écrire dans le « bien-être ». Je me
souvenais pas du nom du directeur santé mentale du CIUSSS de l’est de l’île de
Montréal maintenant c’est revenus. Lentement je vous raconte ce qui se passe
dans ma tête c’est pas tout à fait le brouhaha mais c’est un peu mêlé. Je me
calme, respire par le nez, j’espère que vous aimerez… J’ai presque terminé
quelques mots encore et je fais fuir l’anxiété, l’idée c’est de pas y rester… J’y
arrive, j’y arrive, ce seras ça pour la journée. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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