Bonjour!
Bonsoir! J’ai eu le dédommagement pour le cabaret littéraire et théâtral,
merci! Aujourd’hui ça été pas mal chaud et humide, le climatiseur fait la job.
J’ai soupé, les français diraient j’ai dîner. J’ai de la difficulté à revenir
au quotidien après ce baroud média. Je crois que les gens ont apprécié. Ce soir
c’est long je réfléchis à ce que je veux vous écrire… Je crois que les camps de
jour pour les enfants tirent à leurs fin… J’entends les voitures ronronner
dehors, j’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes et ses machines. Je
vais me servir un dessert un Mae West, un petit gâteau Vachon. Je sais c’est
pas très classy, mais je suis un gars du peuple j’ai été élevé avec ça ces
gâteaux. Je pense toujours à la rentrée scolaire bientôt, souvenir des derniers
jours de vacances c’est loin il faisait chaud on jouait dans le champ. C’est
vieux je devrais pas pensés à ça, y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts plus
tard plus vieux on allait voir des shows à la place des Nations, on s’assoyait
dehors avant d’entré de donner nos tickets, une fois le gars de chez Sam les
avait déchiré a fallu se débattre pour entrer. Quoi dire des grands poètes sinon
rester muet, pourtant l’écriture c’est aussi mon droit, je changerai rien à
tout ça. Ce soir j’écoute pas les actualités, je préfère vous écrire, je trouve
toujours que je finis trop tôt. Je sais pas comment mes lecteurs nouvellement
de Gatineau vivent ça la rentrée maintenant qu’ils sont à la retraite… Je crois
qu’ils aiment ça. La climatisation m’accompagne, la sueur à séché, je sais c’est
dégueulasse plus tard j’irai prendre une douche et me parfumer. Souvenir aussi
de ce temps perdus à la terrasse du Saint-Sulpice on m’y a mis à la porte cul par-dessus
tête, faut dire que je le méritais, ils ne me servaient plus j’étais trop saoul
et je protestais. Ça fait plus de trente ans tout ça, j’étais sur mes derniers
milles de consommation, je suis heureux d’en avoir finis avec ça. Je vais
essayer de virer mon capot, de changer d’histoire, la folie m’a laissé parfois
c’est l’angoisse mais ça dure pas j’en parle aux amis. On se disait que quand
on commence à être bien on se trouve autre chose pour se déranger comme si on
méritais pas la paix. Tout à l’heure je marchais sur le trottoir et j’ai croisé
deux dames, une parlait de quelqu’un dont elle avait pitié, la pitié c’est un
sentiment de merde pour ceux qui se croient supérieur qui croient avoir une
meilleure moralité. Moi je veux surtout pas qu’on ait pitié de moi, je préfère
qu’on me dise les choses comme elles sont. Voilà encore ce soir j’ai rien
inventé, je me suis débattu avec mon clavier et voilà ce que ça a donné. Je
termine comme toujours de la même façon. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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