Bonjour!
Bonsoir! C’est encore pas mal chaud. Je vous écris d’un grand vide cet
après-midi. Demain dans LaPresse+ c’est le cahier voyage, ça va peut-être me
donner des idées… J’espère que le déménagement de mes lecteurs d’Aylmer à
Gatineau va bien se passer. En attendant moi je rêve toujours de partir mais c’est
pas vraiment le temps de se rendre en France avec toutes ces grèves dans les
transports… Je me répète, je sais pas pourquoi je pense à la mort, peut-être
parce-que mon assurance vie se renouvelle ces jours ci, ça va prendre un peu d’argent
pour creuser le trou. J’ai bien aimé mon dernier voyage à Lille, je pense que
cet automne je vais faire un compte rendu de ma participation au colloque sur l’empowerment…
Parfois j’ai une petite idée de la détresse de ceux qui sont très malades… Ça m’irrite
de les entendre parler à côté de la plaque mais j’écoute c’est ce dont ils ont
le plus besoin, une oreille… Je vie beaucoup ça dans les réunions de travail,
personne ose leurs dire que ce qu’ils disent c’est faux et c’est pas à moi de
le faire. C’est toujours ma difficulté avec la différence. Ça questionne mon
sens des valeurs, je dirais que c’est peut-être une question de culture. De là
toute ma difficulté à dire que je suis autodidacte, ceux là se contentent de
peu quelques références justement didactiques et ça y est on plonge tout de
suite dans « l’art »… Je vais vous parler des arts ménagers de la
cuisine, ce soir c’est foi de veau avec pomme de terre carotte et brocoli.
Voilà pour l’art du souper, je me laisse
aller, j’arrive pas à vous écrire que c’est de l’art « crû », je suis
cuit très très cuit, un autre dirais que je suis « faitte à l’os » on
en a pas pour le bouillon. Tout ça se sont de mauvais jeux de mots… Je suis pas
une grosse légume, pas un sou qui m’adore, pourtant je crève pas de faim… Hier
avec l’ami je parlais de gratitude, de comment il faut dire merci. Ça pourrais
être pire… Aujourd’hui je vais illustrer ça avec un meuble photographié au
musée d’art nouveau à Barcelone c’est pour faire plaisir à un nouveau lecteur
qui va se reconnaitre… Vous voyez ici toute mon incapacité à garder le fil d’un
texte… Je m’égare dans les arcanes d’internet… Écrire sans vouloir faire d’histoire
c’est impossible, mais je raconte souvent la même chose. C’est bête ce que j’écris,
le jour comme la nuit, je sais bien que je devrais pas me dénigrer et garder un
minimum d’estime de moi. Me reste que quelques mots à écrire avant de terminer.
Mon illustration c’est une œuvre soit de Busquet soit de Homar où soit de Gaudi
je me souviens plus… Je suis pas assez connaisseur. Toute mes excuses! Voilà!
Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour
souhaiter vous revoir à la prochaine!!!
Bernard
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