Bonjour!
Bonsoir! J’ai démarré le climatiseur, aujourd’hui c’est tranquille et demain je
vais parler de rétablissement à l’institut et la semaine prochaine je participe
à deux formations. Je vais essayer d’y passer mon message sur le rétablissement
et la stigmatisation… http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-4.html Je vous ai placé une partie du texte de « voyage »
plus dense pour ceux que ça intéresse. Je sais pas pourquoi ces souvenirs de
voyage sont si vivaces. Peut-être à cause de ce qui s’y passe, de ce qui s’y
est passée. Bon! Je reviens à mon senti, je sais que j’arrive pas toujours aux
émotions… J’ai vu que ma lectrice mère de famille à temps plein avait beaucoup
de talent pour l’écriture! Je lui dis bravo son texte était très touchant. J’aime
ça quand s’est vrai et ça y est… Moi c’est ce que j’essaye de faire j’ai pas le
temps pour la « bullshit ». Souvenir d’être assis dans un café je regardais
dehors, un motard qui m’a clairement indiqué de pas le regarder, à ce moment-là
mon senti c’était la peur. Mes souvenirs se font vieux, je pense toujours à
Barcelone et à Madrid. Côté regard de l’autre j’ai eu ma leçon y’a longtemps on
m’avait placé en me disant « un chien regarde bien un évêque » j’ai
compris tout de suite… C’est des souvenirs qui proviennent de mes années de
misère à l’atelier. À l’époque j’avais une voiture qui sentait la mort acheté de
mon parrain pour quelques centaines de dollars. Une voiture c’était pas
suffisant pour que j’aime la job, remarquez qu’il y avait personne qui m’avait
demandé d’aimer ça. L’argent était supposé tout compenser, j’ai quand même lâché
la job, je crois qu’à ce moment-là je travaillais le soir… J’ y arrivais pas, j’y
arrivais carrément pas, je voulais pas rester là… Dans une shop y’a pas de place
pour la romance. Une vieille Pontiac toute maganée pas propre comme celle de
mon lecteur de Deux-Montagnes, une minoune quoi… Notez bien que je suis jamais
resté en place, l’angoisse la peur la paranoïa c’était mon lot de tous les
jours, de toutes les nuits. C’était mon senti de cette époque, maintenant ça va
mieux de ce point de vue, quoi que parfois la saloperie de paranoïa fait des
siennes. Je pense à une copine qui me demandait si j’étais paranoïaque
malheureusement j’ai du lui répondre que oui! Maintenant je connais plus mon environnement,
pour me faire mal faudrait qu’on entre chez moi. Je reviens aux voitures j’ai
jamais vraiment trippé là-dessus comme mon lecteur collectionneur de
Deux-Montagnes. Je trouve ça beau mais je saurais pas quoi faire avec, je pense
au stationnement l’hiver dans le goulag occidental. Malheureusement j’ai pas de lecteur en Espagne,
le chauffeur de Madrid était très sympathique. Cette nuit je crois que je vous
en ai donné assez. J’ai fait de mon mieux comme toujours. Je termine donc là-dessus
toujours paranoïaque et vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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