Bonjour!
Bonsoir! Pendant que j’écoute Radio-Canada j’écris pas, j’entends ce long babil.
Je rattraperai jamais les lectures qu’on me propose… J’ai un de ces mal de dos.
Mon senti aujourd’hui c’est la douleur… Quand je suis assis devant le clavier c’est
moins douloureux… Je me tais j’écoute les bruits de la rue, ce soir je mange du
poulet… Y’a toujours ce désir de devenir un grand écrivain, mais j’ai rien à
dire qui révolutionnerais le monde des lettres, le monde des arts. J’ai placé
deux bacs dans la penderie, c’est bon pour l’humilité… Parfois entendre la voix
des autres c’est bon… J’ai ouvert la fenêtre, besoin d’air… Vous voyez bien que
je suis un imposteur, je me fait croire que j’écris, vous savez j’aimerais bien
que les mots me sortent de l’ennuis. Demain je me ferai un macaroni à la
viande, y’a longtemps que j’ai mangé ça… Je pense aux filles qui se cherchent
des clients, un peu pour la dope, un peu pour le pimp, c’est pas drôle surtout
qu’elles commencent dans la vie et se disent qu’elles sont lucides. Ouais! J’écris
et je crois que l’anxiété est mon moteur, c’est pas simple comme je vous l’ai
déjà écris, pour la jolie petite histoire. Ça prend de la solitude pour écrire,
je fait pas ça pour l’argent y’en a pas, j’essais juste de briser mon ego si ça
se fait… Je veux entrer dans mon âme et vous la dire à cheval sur les confidences.
C’est pas une phrase ça se peux pas. Si vous êtes prof de français donné moi
une chance, j’écris pas pour devenir enseignant comme plusieurs ont fait, il
est un peu tard, je suis un peu vieux… Je pense aux rockers je sais pas si il
en reste, des jeunes aux désirs rock’n’roll. J’ai laissé passer le désespoir,
les larmes sont pas suffisantes, aimer la poésie c’est toujours une tentative
de dire le mal, la honte de ne pas finir. Écrire et vivre en laissant là les
substances hallucinogènes et être d’une sobriété plus cinglante que n’importe
quelle saoulerie. Tellement conscient que j’en peux plus des mots abyssal en
éloignant l’ordinaire à croire n’importe qui et je sais pas ce que je dis, je
me comprends pas je vous demanderai pas de comprendre. Alors! Voilà! Je tente
les après-midi solitaire en chechant les vers, mais… Quand ils ont vu qu’ils
perdaient, ils ont mis fin à leurs jours pourtant dans cette pluie d’étrange
mots inutiles y’avait rien à gagner, c’étais pas nécessaire d’en finir. Elles
nous rattrape, elle nous rattrape toujours derrière l’épaule à susurrer ses
mots assassins… J’en aurai raconter des niaiseries, tellement qu’il est
maintenant pour moi impossible d’arrêter… Au début de cette écriture je
dénigrais malheureusement les jeunes filles. Je les avais bien en tête ces
muses masochistes de mon adolescence. Je les ai laissé là je veux plus les
voirs elles m’ont trop fait mal. J’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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