Bonjour!
Bonsoir! Bon! Les snowbirds s’en vont en territoire inconnu à Séville, on
a hâte de visiter avec eux… Cette nuit je suis debout tout à l’écoute de mon
senti… Me souviens de ces longues nuits passées debout au bout du bar, je sais
pas ce que je pensais. Je buvais ma bière à toute vitesse, personne ne me
parlais, j’étais seul dans la foule et la musique jouais, jouais… Je crois qu’il
y avait des jeunes femmes payées pour être là, pour attirer le menu fretin
comme moi et je me voyais pas vieillir prendre tout ce temps avant de
comprendre, à la fin les videurs me sortaient en me brisant le bras… Je me
souviens être sortis avec une jeune fille et on avait marché, elle était pas
peureuse on était allé dans des ruelles sombres, je lui avait rien fait. Je me
souviens plus comment je parlais quand j’étais ivre… À coup de cinquante cennes
de pourboire le serveur se faisait un bon montant en supposant que les autres
clients payaient la même chose… Je payais et buvais et je payais pour encore
boire et arrêter tout ce cirque dans ma tête à la fin j’y arrivais plus. Je
suis heureux que rien de grave ne sois arrivé me souviens encore comment c’était
quand j’étais saoul, l’odeur de transpiration, la climatisation près de la
piste de danse, les toilettes au fond toujours plus sales, le videur qui me dis
de me nettoyer parce que j’ai vomis sur moi voilà pour le sex-appeal de l’ivrogne…
Parfois je laissais de l’argent chez moi pour payer le taxi du retour à la fin
rien de tout ça je payais avec mes bijoux, j’ai encore l’odeur de cette chambre
que j’occupais dans le nez. Je ne buvais plus pour le plaisir, je cherchais et
cherchais et cherchais… J’ai trouvé quand j’ai arrêté partis comme j’étais je
me serais fait tuer, me souviens de Garry du G Sharp qui voulait qu’on paye
cinq dollars pour entrer parce que disait-il une légende vivante étais là pour
jouer du piano, j’aurais aimé entrer derrière la scène par la porte où passait
les musiciens… C’est le genre de nuit que je passais, je vous raconte pas l’autobus
sur Saint-Denis jusqu’à Ahuntsic pour ensuite essayer de me rendre chez un
copain où je dormais sur le sofa de cet appartement remplis de vermines et de
rats. Cette nuit je me rappelle tout ça et ça me donne aucune envie de sortir,
de toute façon j’aimais plus la bière, j’en ai encore le goût désagréable dans
la bouche… Je veux plus me saouler pour aujourd’hui j’arrête, à la fin les gars
que je connaissaient buvaient chez eux. Je suis encore dans mon thème de
prédilection, toutes ces nuits passées dans les rues je sais pas si j’étais
itinérant mais j’avais pas d’appartement. Voilà pour cette nuit d’insomnie, je
termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’apprécie votre
lecture!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
J'ai passé hier devant un bar rempli plein son ça parlait partout les gens ont besoin de vie et d'oublier
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