Bonjour!
Bonsoir! Nos amis voyageurs seront bientôt de retour. J’aime mon parfum, ai
commencé la lecture du livre de Dan Bigras et j’ai aussi acheté le dernier Dan
Brown qui se passe à Barcelone. Beaucoup apprécié la lecture d’Agnès Gruda dans
la Presse+… Comme toujours j’essais de traduire en mots mon monde intérieur, ai
bu de la limonade en pensant aux amis disparus. Me suis fait un tour de rein,
il fait un temps superbe… Je regarde les voitures qui passent dans la rue. Le
mois de novembre approche… Je pense aux âmes seules dans Montréal, les feuilles
tombent, bientôt l’halloween. Me souviens du quartier où on habitait chez mon
père, des maisons unifamiliales et des familles un peu partout, à l’époque on
pouvait se promener de maison en maison, on avait un peu peur mais on le faisait
pareil on était bien accueillis. Parfois on devait y aller d’une petite chanson
comme dans « trick or treat ». Je vous écris ça de mon après-midi
solitaire, je suis bien chez moi, j’ai toujours souvenir de cette maison de
chambres mal tenus. J’y vivais très mal à cette époque je consommais et là y’avait
des gens morts d’avoir trop bu. J’ai finis de survivre, je vie tout simplement…
J’ai hâte de voir quel genre d’hiver on va avoir, je pense que dans le grand
nord y’a déjà de la neige, en Europe ils ont commencé les compétitions de ski…
Je me souviens on se déguisait et on avait chaud sous nos costumes. J’ai de la
difficulté à rapporter les livres que les gens m’ont prêtés… Moi, les livres j’aime
ça, je sais pas pourquoi par contre j’aime pas beaucoup quand Québec-Loisirs me
téléphone, surtout quand ils demandent madame Saulnier, y’en a pas! J’ai lu la
chronique voyage, dehors un camion passe et rappelle le bruit des réacteurs de
l’avion… Souvenir de la fouille à l’aéroport j’avais rien à cachés, j’étais pas
tellement nerveux. Je regarde le ciel bleu les avions qui passent en altitude,
la trainée de nuages qu’ils laissent. Je sais je suis pas Saint-Denys-Garneau
le disparu, trop belles plumes il ne se pouvait plus je crois. Je devrais pas
écrire comme ça sur les grands maitres de la poésie… Quoi que c’était un bon
bourgeois, on lisait pas le prolétaire, pas lui en tout cas. Moi, les ouvriers
m’appellent Nelligan peut-être à cause de mon rapport avec l’institut mes
relations avec les fous. Je marquerai jamais la littérature comme Émile ni ne
ferai rêver les adolescents… Je suis bien à l’abri dans mon studio du goulag
occidental, on m’a permis de vivre jusqu’ici… J’aurais donc aimé ça être un
vrai artiste, créer. Je peux dire que c’est toujours des tentatives de prosodie…
Un jour j’essayerai le slam. Voilà! Je pense que je vous ai pas trop écris le
mot senti mais c’était encore de cela qu’il s’agissait…Ce seras ça pour tout de
suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute, à la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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