Bonjour!
Bonsoir! Votre humble serviteur souffre d’insomnie encore cette nuit. Je suis
debout et j’ai sommeil, je me couche et ça me réveille… Je crois qu’une
araignée m’a piqué une fesse, j’ai un énorme bouton. Non! Non! C’est pas une
punaise de lit la piqure est trop grosse et ça ne me démange pas. On est en
pleine nuit… Ai communiqué avec la voyageuse, ils ne voyagent pas en tout nus…
Ce matin j’ai une réunion et j’espère que tout est dans l’ordre avec des
documents que j’ai envoyé par internet à Québec. Bon! On va encore s’essayer
avec le senti, j’écoute le long soliloque, incapable de créer une histoire… Il
est presque trois heure, j’écoute le tic-tac de l’horloge… Dehors une fille
gueule comme si elle avait un orgasme, c’est le goulag occidental on prend son
pied comme on peut. J’arrive pas à écrire de façon classique avec des petits
détails foisonnant, en vous situant ça dans un café du quartier latin, je pense
au Pèlerin tout près du cégep du vieux Montréal. Je crois que j’ai deux
lectrices qui ont étudié là… Je pense au salaire minimum qu’on veut augmenter
ça me touche pas je suis un pensionné. J’écoute cet épeurant silence intérieur…
Pense à ces jeunes filles qui travaillaient comme secrétaires, je les ai vu une
ou deux fois pas étonnant qu’elles ne me reconnaissent pas, dans la salle des
étudiants y’a plus de quarante ans on écoutait les Allman brother’s blues band,
un très grand groupe américain, c’était en plein dans mon adolescence j’y étais
déjà perdu ça a duré longtemps, je me cherchais personne m’a aidé à me
retrouver, j’ai pris le chemin de l’ivresse quotidienne… Je me souviens y’a des
gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps
à réaliser que c’étais pas vrai… Soixante et un ans et encore à écrire sur l’école
secondaire, on était les premiers à expérimenter ce système d’éducation, les
amis psychologues disent que c’est pas tout le monde qui étais fait pour ça,
mais oui on m’a laissé au bord de la route avec ce qu’on appelle le calvaire
des jobs, la jeunesse qui savait pas où elle s’en allait, de chômage en jobine
de plus en plus le chèque se faisait attendre… Tant que je vivais chez le
patriarche ça allait mais quand j’ai dû quitter les poches vides c’était moins
drôle… Ces professeurs qui devaient m’éduquer sont je crois tous partis en fait
le bonhomme, le vieux c’est maintenant moi, on m’offre son siège dans l’autobus…
Je suis revenus à des valeurs qu’on m’a appris, je sais pas si ce sont les
bonnes mais elles me conviennent, elles sont plus humaines. Je crois que c’est
important d’inculquer des valeurs c’est grâce à ça qu’on survie. J’en aurais
long à dire mais ce seras pour une prochaine fois. Je termine comme toujours en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour la chute. À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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