Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, lentement je passe et j’écris. Nous sommes vendredi. Je
me souviens que du jeudi au vendredi le bar se remplissait, y’avait même des
gens qui attendaient pour entrer, le portier comptait ceux qui sortaient et
entraient, le bar était toujours remplis à pleine capacité, les uns
envahissaient l’espace vital des autres… Souvenir de l’odeur d’humidité de ces
cahiers de bandes dessinées Mickey Mouse, le journal de Mickey ça s’appelait à
l’époque ils étaient déjà vieux. « Picsou »
voilà un des héros des histoires. En ce moment je lis un recueil Spirou avec
des planches du mythique Buck Danny, j’aimais bien ces aventuriers virils, les
traits du dessin étaient très intéressant. J’avais pas encore commencé à me
battre avec la vie, j’étais un petit garçon… Je sais pas pourquoi je suis
revenus à ces lectures, peut-être que je veux revivre des pans de mon enfance,
parfois j’arrive à de vieilles émotions souvenirs d’avant mon adolescence, dans
cette enfance je réalisais pas qu’il me serais un jour possible de voyager…La
ligne du dessin de Buck Danny fait pensée à ces bandes dessinées italiennes en
noir et blanc et de petit format, elles coûtaient trente-cinq cennes, et c’était
toujours des histoires de guerre où les américains avaient le beau rôle et gagnaient
à cette époque là ça faisait une dizaine
d’années que la deuxième guerre mondiale étais finis, dans le quartier y’avait
des vétérans qui essayait de panser leurs plaies, nous les enfants ont
réalisais pas comment c’était difficile et justement pas un livre de comic… On
jouait à la guerre, une variante de la cachette. Avec des pows-pows t’est mort
où je joue plus, c’était un peu débile comme jeux, on se fabriquais des
carabines en bois… La mort semblait si loin, les enfants ça se croit
invincible. Plus tard j’ai changé de quartier pour un nouveau qui se bâtissait,
on avait des marais et de grands champs pour jouer, le nord du quartier était
bloqué par l’autoroute à l’époque c’est là qu’elle se terminais… Un jour pour
moi cette ville ce quartier deviendrais invivable, j’irai vivre dans la grande
ville avec les vrais bandits, les vrais soldats pourtant j’avais essayé d’être
cadet de l’air je sais plus pourquoi j’ai abandonné, une histoire de parents?
Le plus vieux des copains nous racontais qu’ils avait fait des vols de planeurs
et de Otter, un vieil avion… Plus tard je jouerai au baseball parfois on avait
des billets pour le parc Jarry, le stade des Expos de l’époque. Que voilà une
enfance édifiante! À lire des comics sur le sofa du salon mais plus souvent sur
la table de cuisine… Me souviens aussi de ces albums que j’ai malheureusement
découpé pour des travaux scolaires sans respect je les ai ruiné. En ce moment j’ai
le souvenir de cette émotion que j’avais à la lecture. Voilà! Je termine comme
ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’aime votre
patience. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire