Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une
thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de
transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là-
dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que
lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais
parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide
c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un
bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais
de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça
mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas
toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche
ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais
tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands
nous ramènent à leurs triste réalités.
Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment
d’histoire, une nation qui nait. C’est
vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher
les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme
avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai
un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui
accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires.
Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a
des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit
toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je
vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui
attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière
pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas
besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je
vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père
déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller
vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas
si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor
d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies
de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas
le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai
quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire