Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas trop où je vais. Séance de photos dans deux semaines. Cet
après-midi je suis encore fatigué, vendredi soir le week-end arrive. Je veux pas me répéter… Je fais chauffé de petites
saucisses cocktail. Ai tapé et rédiger une partie du texte pour le cabaret
poétique au Théâtre du Nouveau Monde, c’est crû, je sais pas si ça va être
retenus. Les gens de théâtre sont je crois plus raffinés que le texte que je
propose mais je veux être « vrai » je sais pas si j’y arrive. J’espère
leurs indulgences si j’y arrive pas. J’arrête de pensés aux avions et aux
voyages, je reste chez moi à essayer d’écouter la voix, inconsciente?
Subconsciente? Je sais pas mais elle est là, je l’ai toujours eu avec moi elle
m’a longtemps fait peur mais maintenant je l’assume… Je pense à ces vieux
trente-trois tours que j’ai laissé à une ancienne copine, je sais pas ce qu’elle
est devenue ont souffraient ensemble sur la neuvième dans Rosemont. Ça fait
très longtemps plus de vingt-cinq ans presque trente… Lentement le ciel se
couvre, pour le Gaz Métro la vie est en bleu. On va m’envoyer de la paperasse
pour me dire quoi améliorer dans la propreté de mon logement. Je crois que ma
lectrice snowbird de la Floride à pas aimé mes derniers textes, j’ai pas eu de
commentaire, j’y parlais peut être trop de ménage… Je veux trop plaire ça m’enlève
un espace de liberté… Je pense à l’ami qui travaille au Cimetière
Côte-des-Neiges, je sais pas si il me lis encore. Je crois que l’hiver il
livrait des mets chinois. Avant j’étais fatigué et je buvais de la bière qui
masquait artificiellement la fatigue. Si j’y allais seulement pour une o.k.
mais je me saoulais jusqu’à la psychose. Vous voyez c’est encore mon thème de
prédilection, ce soir je reste à jeun, je veux embêter personne… Ouais! Le café
Campus à l’époque où il était sur la rue Decelles c’est le plus proche de l’université
que je me suis rendu, j’étudiais pas… Y’avait aussi Le Hazard tout près de l’UQAM
là aussi c’est le plus près de cette université que je me suis rendus. Je
dansais à gogo. J’étais souvent seul maintenant je préfère la solitude à la
maison, de toute façon personne me parlais pas même la barmaid, même eux
trouvaient que je buvais trop. C’était tellement déprimant boire comme ça,
boire, se doper, boire encore et arrêter
en devenant psychotique et suicidaire, je suis heureux d’en avoir finis avec
ça. Il fait encore jour il est seize-heure vingt-huit… Ça m’a pris du temps avant de devenir adulte,
d’être un citoyen responsable… Parfois je crois que les gens ont des problèmes
mais ils n’en parlent pas, de toute façon pour les bars je saurais plus où
aller et je n’aurais pas les moyens. J’ai finis de radoter. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Arrivederci!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard
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