Bonsoir!
Bonjour! Hier j’ai participé à la bibliothèque vivante. J’ai eu de beaux
échanges avec les gens qui m’ont choisis comme livre. Quand je fais des
activités comme celle là, j’ai parfois l’impression que l’institut c’est chez
moi où au moins mon milieu de travail. Pour les personnes qui se demanderais,
non, non , non j’habite pas là. Je suis pas institutionnalisé… C’est la nuit
comme toujours je suis dans mon senti… Des journées comme hier ça fait beaucoup
de parlage, semble qu’il y a un nom pour le déni de la maladie, que c’est un
symptôme. Je crois que j’en souffre, c’est un piège dans lequel il ne faut pas
que je tombe, je dois continuer mon traitement. Les gens sont heureux pour moi,
que je sois en rétablissement, je les en remercie. Demain j’ai une session
photo, je suis pas aussi beau que les bébés de ma lectrice puéricultrice et photographe
mais j’espère qu’il va faire une bonne job. Je pense que j’ai le syndrome d’Émile,
j’écris à partir des lieux où il a terminé sa carrière d’écrivain, y’avait pas
qu’Émile qui a fréquenté ces lieux, le docteur Ferron aussi et Claude Gauvreau,
y’en a surement d’autre que je ne connais pas, le docteur Ferron trouvait
dommage que Gauvreau pendant ses séjours se tenait avec des espèces d’abrutis, il comprenait pas, il aurais aimé
discuté avec lui, Gauvreau lui aurais aimé qu’on le soigne comme en France à
partir d’une psychanalyse. Je crois par contre que Gauvreau connaissait assez
bien son subconscient. Si il est
possible de le faire… Je voudrais pas… Je crois que Péladeau père a fréquenté l’institut
sans parler de Guy Latraverse. Une belle chanson qui illustre bien ce qu’étais
la folie y’a pas longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=g4kZjwfnKTU Le parc Belmont… Je veux bien réintégré la
société mais je veux pas travailler à autre chose que ce que je fais
maintenant. Je sais je suis un peu vieux pour faire le poète, la poésie doit
avoir la fraicheur de la jeunesse, ma prose est pathétique, je courais dans les
cégeps après les rockers sanctifités, je me suis retrouvé à écrire décati dans
des lieux d’enfermement de poète adolescent. Aujourd’hui pour moi la poésie est
dans les rues du goulag occidental, au milieu d’illettrés qui savent à peine
lire la boîte de corn-flakes. J’ai connus des hommes de lettres qui ont
fréquentés l’institut, des poètes méconnus qui se sont accroché à la bouée
Émile faut savoir qu’à l’institut Émile étais déjà finis ses grands poèmes
étaient derrière lui, on lui a rendu hommage au carré Saint-Louis… Cette nuit
je vous ai écrit ça et j’ai rien vu, comme tout adolescent sensible j’ai pas pu
m’empêcher d’accroché aux vers du poète de l’école de Montréal. J’ai jamais
pris la décision d’écrire c’est en moi, j’écris ça comme ça j’ai pas le talent
du regretté Roger Tabra, il étais plus très jeune. Je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire