Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui c’est des souvenirs de Trieste en bordure de la mer
Adriatique et du charmant hôtel où on habitais. Je pense au concierge de l’hôtel
qui m’avait préparé un excellent café à trois heure du matin. Sur l’heure du
midi une journée j’étais allé aux toilettes dans un bistro bondé, pour le
service j’avais pris un café pendant que le bistro s’était vidé, le barista étais
content. Dans ce voyage j’ai passé beaucoup de temps avec l’adjoint à la
direction quelqu’un que je trouve éminemment sympathique. Je pense au Harry’s
bar là où James Joyce à beaucoup écris. Y’a ce souper aussi où on avait mangé d’excellente
charcuterie, c’était un repas du nord je crois. On était en décembre si je me
souviens bien il faisait doux, on a visité un atelier où ils confectionnaient
des vêtements, c’était une coopérative, j’avais discuté avec un sculpteur… J’ai
bien aimé marcher sur la grande place c’était d’une beauté… Me souviens aussi
de cet unité de soins psychiatrique qui étais vide, de la directrice tout de
mauve vêtue qui nous a expliqué, de cet édifice où on donnait les consultations
et de cette femme qui m’a demandé comment on disait café en français, elle
était toute heureuse d’apprendre que c’est à peu près la même chose qu’en
français. Je vous raconte ça parce que je veux pas l’oublier on en fait pas
souvent des voyages comme ça avec des directeurs d’hôpitaux qu’on sait pas
comment nommer. Y’avait aussi le cheval bleu de Basaglia le père de la
désinstituniolisation, Trieste une ville magnifique notre directeur de la
psychiatrie m’avait fait prendre une petite carte de la ville avant de partir,
un souvenir, on étais partis pour l’aéroport en taxi qui filait à fond de
train. Si je me souviens bien on a pris on vol jusqu’à Milan ensuite de Milan à
Amsterdam et d’Amsterdam à Montréal on avait attendu quatre cinq heures à
Amsterdam. Je partirais encore… J’aime beaucoup le sentiment qu’on à avant un
départ, les surprises qui nous attendent, je me souviens d’avoir un peu discuté
avec Franco Rotelli le successeur de Basaglia, il m’avait parlé de liberté,
égalité, fraternité c’était d’une beauté. Je crois vous l’avoir déjà raconté
ailleurs, souvenirs aussi de ces intervenantes qui s’appelaient opératrice dans
un local vide qui nous expliquaient leur travail… C’est comme ça que je me sent
aujourd’hui je me réinvente un voyage, j’allais écrire je me réinvente un
travail… Je suis privilégié d’avoir fait ce voyage, je suis toujours en
rétablissement, et je parle encore de pleine citoyenneté qu’on peut pas vivre
enfermé… Je peux quand même pas vouloir plus pour les autres que pour moi,
parfois dans mon senti je me réfugie dans des voyages que j’ai fait, ça me
rassure sur la liberté que j’ai mon passeport est bon. Ce voyage c’était une
belle folie, la directrice avait du courage, j’espère repartir un jour pour en
apprendre plus. Je termine merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
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