Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore à essayer de vous toucher. Jeudi et demain c’est la
paye, la co-directrice d’un programme de santé mentale doit m’appeler bientôt
pour un dédommagement. Je suis endormie, je vais me préparer un café. Je crois
qu’il est trop tard pour me faire livrer une pizza. Je cligne des yeux et je
vois d’étranges personnages. Ils semblent sortis direct d’un roman de
science-fiction. Je pense que les gestionnaires ne croient plus en leur
programme santé mentale et dépendance, on était supposé siéger sur des comités
mais y’en a plus. Pour ce qui est de consommer à la sortie de l’atelier au TNM
pour un alcoolique et un toxicomane c’est vraiment le moment critique, y’a des
bars pas loin… Vous inquiétez pas j’irai pas, je préfère être abstinent chez
moi… C’est encore mon thème de prédilection. Je prends mon temps pour vous
écrire. Je me vois dans ma jeunesse entré à la brasserie à onze heure du matin,
c’était avant que je tombe malade, je crois que la bière si tôt le matin a
contribué à la maladie… Ce soir je me sent bien, il a pas encore commencé à
pleuvoir, je crois que c’est pour demain aujourd’hui ça devrais être
ensoleillé. Je médite sur ce que je vous écris, les bars sont encore ouvert je
crois pas que j’y rencontrerais des gens honnêtes… Y’a toujours cette voiture
au silencieux brisé qui passe. Avant je rencontrais une femme je voulais aller
au lit tout de suite, je pense à ces femmes avec une culotte de cheval, ça
faisait pas vraiment de différence pour moi. Y’a un âge où fréquenté les bars
branchés c’est plus très important c’est comme je disais à l’autre je m’y suis
jamais fait d’amis… Je vous dirais que ce soir j’aimerais bien avoir une
présence avec moi mais écrire prend toute la place, vous écrire c’est comme si
vous étiez là en chair et en os. Tout ceci c’est une espèce d’autofiction même
si j’arrive pas à bien définir le genre… Cette nuit je suis pas fatigué, je
trouve pas le point, le point de fuite dirait on en peinture, qui me
permettrais de vous étonner. Oui je voudrais fuir vers de nouveau monde déjà
vieux et vous l'écrire ces mondes ils sont dans mon âme, bousculée, envahie, trahie,
je cherche et elle cherche à trouver l’esprit qui n’est pas nécessairement
maudit… Je prends la place qu’on me laisse celle-là que vous lisez présentement.
Tout ça c’est des histoires d’éthylisme comme celle d’Alambic Dieudonné Corydon Talon
le père d’Achille Talon. J’accumule plus les cannettes vides, l’alarme d’une
voiture retentis… Alambic ça lui prenait toujours une cannette de bière bien
mousseuse, il était toujours paf… C’était moi je me reconnais plus en lui qu’en
Achille. De temps à autre il se blessait si je me souviens bien et Achille
devait en prendre soin. J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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