Bonjour! Bonsoir!
On gèle… Je suis pas sortis de la journée, les dames du ménage sont passées,
elles sont pas restées longtemps. C’est propre, j’avais nettoyé. Je vous écris
en regardant passer les camions et en rêvant de voyage comme toujours… J’aime
toujours autant les avions… Ce toujours, c’est comme si j’en avais encore pour
l’éternité. Je crois qu’à Cuba c’est quand même pas si mal, La Havane j’irais
bien malheureusement je parle pas espagnol… Non! Vaux mieux que je pense pas à
partir pour le moment, j’ai des engagements je dois les remplir. Dehors y’a un
grand vent fatigant comme dirais la matriarche. Jeudi je crois que c’est la
journée de la paye pour les salariés. Souvent quand j’étais payé le jeudi je
rentrais pas le vendredi. Je vous dirai pas ce que je faisais vous le savez… J’attendais
je ne sais quoi assis au bar… C’est finis tout ça je me rétablis, bien que
parfois je m’ennuis. Les ouvriers de Gaz Métropolitain ont fini leur journée,
ils ont plus qu’à rentrer la machinerie. J’écoute comment je me sent, y’a des
moments vides comme ça où j’arrive pas à traduire mon état… Le groupe de
sauvetage technique passe sirène hurlante, l’échelle mobile aussi… Je pense aux
musiciens qui font trois sets la nuit, est-ce qu’ils répètent le jour? Y’a
longtemps tout près de chez moi y’avait un bar salon, un trou! Heureusement c’est
fermé… C’est toujours l’hiver, un hiver sec. J’ai la tête calme pour écrire
faudrait qu’elles sois agitée, le docteur Destouches parlait de Sartre comme de
« l’agité du ciboulot ». Je prétends pas à ça, cet après-midi j’ai
écouté la station de radio rock, ça vieillis bien. Mon lecteur technicien à la
Rolls-Royce regarde des vidéos de golf je crois qu’il a hâte d’aller faire un
dix-huit trous. Je devrais m’y mettre au golf ça m’aiderait pour ce qui est de
marcher. Maintenant j’arrive plus à marcher deux heures, une demi-heure et je
fatigue. Je sais pas si ma lectrice puéricultrice et mère de famille de Cantley
est toujours là. Je lui fait le message que bientôt je vais poster un autre recueil
Spirou à Antoine. Elle peut le lire moi je les lis avant c’est bon pour les
grands enfants comme moi. Lentement le ciel se dégage, je crois que c’est des
cumulus c’est bon pour les pelleteurs de nuages comme moi. Je sais pas ce que
vous pensez de la construction de mes textes, c’est mon journal quotidien que
je vous donne à lire, il se passe pas tellement de chose dans le goulag
occidental et c’est tant mieux comme ça, à part la voisine qui passe et repasse
sur la passerelle… J’ai hâte au printemps pour aller m’asseoir dans le parc et prendre
un café avec le très cher ami. Le pire c’est qu’elle avait raison que je serais
content après avoir fait le ménage. Je sais qu’ils vont revenir avec les
détails. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère !!!
Bernard
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