Bonjour!
Bonsoir! Lentement la neige fond, j’ai hâte de prendre un café dans le parc
avec l’ami, ça devrait être bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé combien coutais
les billets d’avions pour l’Europe. Je pense à Londres, j’avais bien aimé marcher
le long de la Tamise voir Big Ben aussi… J’hésite à programmer un départ, je
veux pas être mal pris avec plus une cenne en banque… L’institut tarde à me dédommager
pour certaines activités. J’attends… Viens de laver la vaisselle, ai trouvé un
morceau de jambon dans l’eau c’est comme si on l’y avait jeté pour me harceler.
Cet après-midi j’ai entendu parler de schizophrénie de façon brillante à la
radio http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2016-2017/chronique.asp?idChronique=432326 surtout pour décrire ce que j’entends, le
sens que prennent les mots. Le soleil perce un peu… Les actualités parlent d’employés
radicalisés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, ça m’enlève pas le désir de
partir. Les hautes gommes ont tous quelque chose à dire là-dessus… J’essais
encore une fois de vous raconter mon senti quand je suis seul chez moi, parfois
la solitude est bénéfique émotivement la télé viens pas me chercher comme si on
y parlait de moi… C’est toujours le sens des mots, j’arrive pas à vous l’écrire,
« j’arras tua pire » quelque chose comme ça qui détourne la
compréhension, où comme « nettoie tes lunettes » qui voudrais dire tu
vois pas clair. C’est difficile pour moi de vous décrire ça, ça fait mal… C’est
la folie de la maladie, j’essaye de me rétablir je crois que j’y arrive mais y’auras
jamais de guérison, c’est ce qui fait que certains s’enlèvent la vie, moi je me
donne une chance quand je vous en parle. Soleil demain, ce midi j’ai rencontré
un ami qui vieillis il devient sourd. Je l’ai invité à venir prendre un café… Y’a
de l’écho dans la télé. C’est ça la terreur on se demande qui on devrais
renvoyer, pourquoi et comment, faudrait pas attendre qu’il arrive un drame. J’ai
coupé le son de la télé. C’est comme souvent pas très poétique ce que je vous
écris, j’ai mal à la terreur, j’essaye de poétiser dans la douleur, où sont les
tueurs? Faudrait les arrêter, ma paranoïa est vrai, c’est une vrai peur… Y’a
beaucoup de gens qui ne voyageront pas à cause de cette terreur, comme souvent
je répète mes mots en pensant à mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est une sorte
de déjà-vu, voilà! Faut pas qu’il s’inquiète le lecteur, y’a des impressions
comme ça que je suis incapable de traduire en mot, les gens qui me lisent sont
de bonnes personnes… Dans mon cas quand on dis pauvre fou, c’est vrai… Je pense
aux itinérants qui passent la journée dehors comment ils doivent avoir hâte que
le temps se réchauffe, c’est très décousu ce que j’écris, ça l’a toujours été,
c’est toujours la chronique du goulag occidental. Je suis pas Soljénitsyne et
même lui c’est pas tout le monde qui le connais. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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